Article découvert sur le Journal de Bord de Laurent Gloaguen.
Edifiant et intéressant que ce test de français afin de pouvoir enseigner au Québec !
Les futurs enseignants, toutes matières confondues, doivent passer un test de maîtrise et compréhension de la langue française appelé TECFEE, test de certification en français écrit pour l’enseignement. Ce test, composé d’une rédaction (350 mots) et d’un questionnaire à choix multiples (60 questions), est d’une redoutable difficulté comme en témoigne cet exemple :
Mais le Québécois est futé. Les futurs profs qui passent le test plusieurs fois de suite en raison de leurs échecs, se sont vite rendu compte que les mêmes questions revenaient souvent (il y aurait moins d’une dizaine de versions du test). Rien n’était alors plus simple que de se partager ces informations dans des forums, sur Facebook…
Les résultats de la montée en puissance de la triche ne se sont pas fait attendre : d’une année sur l’autre, le taux de réussite est passé à l’Université de Sherbrooke de 67% à 93%… [Source.] La journaliste Isabelle Pion concluant benoîtement : “Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’UdeS”. (Même progrès spectaculaire à l’Université du Québec à Rimouski qui passe de 25% en 2009 à 51% en 2010).
Peut-être une bonne nouvelle pour l’Université de Sherbrooke, mais assurément une inquiétante pour les parents qui acquièrent la certitude que les professeurs de leurs bambins seront probablement non seulement des illettrés mais également des tricheurs, ce qui tant pour l’apprentissage de la langue que de la morale pourrait être préoccupant.
Intrigué par cette affaire, je suis allé glaner quelques perles sur Facebook :
Edifiant et intéressant que ce test de français afin de pouvoir enseigner au Québec !
Les futurs enseignants, toutes matières confondues, doivent passer un test de maîtrise et compréhension de la langue française appelé TECFEE, test de certification en français écrit pour l’enseignement. Ce test, composé d’une rédaction (350 mots) et d’un questionnaire à choix multiples (60 questions), est d’une redoutable difficulté comme en témoigne cet exemple :
Noircir la case correspondant à la bonne définition du mot autodidacte.Les étudiants sont unanimes : ce test est bien trop ardu en regard de leurs compétences. Des expressions rares comme “recueillir des lauriers”, “garder le cap”, “donner carte blanche”, “sans tambour ni trompette”, “marcher sur des œufs” ou “faire la pluie et le beau temps” n’allument aucune lampe dans leur cerveau. Il ne savent pas écrire des mots à l’orthographe impossible comme “habiliter”, “infarctus”, “artichaut”, “jument”, “hasard”…
A. Qui se déplace par lui-même.
B. Qui s’instruit lui-même.
C. Qui se fait par soi-même.
D. Qui se sert de ses doigts.
Mais le Québécois est futé. Les futurs profs qui passent le test plusieurs fois de suite en raison de leurs échecs, se sont vite rendu compte que les mêmes questions revenaient souvent (il y aurait moins d’une dizaine de versions du test). Rien n’était alors plus simple que de se partager ces informations dans des forums, sur Facebook…
Les résultats de la montée en puissance de la triche ne se sont pas fait attendre : d’une année sur l’autre, le taux de réussite est passé à l’Université de Sherbrooke de 67% à 93%… [Source.] La journaliste Isabelle Pion concluant benoîtement : “Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’UdeS”. (Même progrès spectaculaire à l’Université du Québec à Rimouski qui passe de 25% en 2009 à 51% en 2010).
Peut-être une bonne nouvelle pour l’Université de Sherbrooke, mais assurément une inquiétante pour les parents qui acquièrent la certitude que les professeurs de leurs bambins seront probablement non seulement des illettrés mais également des tricheurs, ce qui tant pour l’apprentissage de la langue que de la morale pourrait être préoccupant.
Grâce à vous, je commence à sérieusement envisager l’enseignement à la maison pour mes futurs enfants. Si vous, les futurs profs, ne pouvez ni ouvrir les portes vers la richesse et la beauté de la langue française, ni piquer la curiosité pour la culture en général, pouvez-vous bien me dire à quoi vous allez servir ? À abrutir la prochaine génération ? Chapeau ! — Catherine Beaumier Lacroix, sur Facebook.Pascale Lefrançois, directrice du Centre de formation initiale des maîtres à l’Université de Montréal déclare à la presse : “Il n’y a qu’un mot pour qualifier ça : plagiat. C’est très clair.” Aïe, même madame Pascale Lefrançois a des problèmes avec le vocabulaire français… Car il ne s’agit évidemment pas de plagiat, mais bien de triche, de fraude, de truandage.
Intrigué par cette affaire, je suis allé glaner quelques perles sur Facebook :
Nous avons eu les mêmes versions que lors de notre première passation. Alors, tout ce que les gens ont écris sur ce mur m’a été d’une grande utilité. Toutes les expressions et tous les mots de vocabulaires que j’avais dans mon examens avaient été mentionnés sur ce mur !! Merci à tous ! — Jean-Michel Lemieux.Question en bonus : définissez “affligeant”… a) Qui désole, déplorable. b) Marque de bière européenne. c) Réconfortant, réjouissant. d) Broche à foin.
Ce site fut réellement bénéfique! Tous les mots et toutes les expressions qui se retrouvaient dans l’examen avaient été partagés ici! ;) Beau travail à toutes et à tous!! Bonne continuité dans vos études et au plaisir de vous cotoyer dans le milieu scolaire! — Fanny Couture.
Merci à tout le monde pour vos réponses ici !! Un gros merci a jessica également !! LEs mots de vocabulaires !! IL y était toute !!! ENFIN TERMINER CE FOUTU EXAM x — Joannie Chouinard.
Je le fais dans 1h15 le TECFEE, je vous revient sur ce TEST qui ne sert qu’a faire de l’argent au gouvernement. On s’entend qu’on aura toujours un dictionnaire près de nous lorsque nous serons profs. On est pas des dictionnaires… — Nicholas Raymond-Giasson.
Je suis contre ce genre de test qui ne tient pas compte de la réalité linguistique actuelle. Ce n’est ni plus ni moins qu’un piège à con! — Jacques Labelle.
Je cherche la page avec les mots de vocabulaire pour l’examen, je le passe ce soir et j’aimerais bien y jeter un oeil. Merci. — Caroline Machabée.
Si, un jour, j’ai un élève qui m’écrit dans un texte qu’il “a fait des gorges chaudes de (quelquechose)”, je ne le félicite pas pour sa culture linguistique, je l’envoit voir un psychologue pour essayer de sauver sa vie sociale! — David Vigneault.
C’est qui le moron qui s’est dit: on va mettre quatre définitions pratiquement identiques et les étudiants devront deviner laquelle est dans le dictionnaire… WTF!!! — Charles Ménard.
Souvenirs de notre dernière passation… Baliverne: Propos furtile, sans intérêt. Éclectique: Qui emprunte des éléments à plusieurs systèmes. Comme si nous allions dire à des enfants du primaire: Bon aujourd’hui j’affirme de but en blanc que pour réussir votre test, vous devrez faire preuve de retors, car certains de vos questions sont éclectiques. Croyez-moi les enfants, ce n’est pas des balivernes… — Maryline Brousseau.
Ce qui me fâche le plus c’est que le fait que nous avons coulé à 68% Ne fait pas de nous de moins bonne enseignante.. Dans la vie on n’a le dictionnaire et jamais on va utiliser ces expressions et mots !! — Joannie Chouinard.
“Retors” lol. C’est tout ce que j’avais à dire!!! C’était un mot présent lors du test… — Alexandre Gareau.
Je ne me rappelle plus des autres phrase, mais voici la phrase fautive: “Apparamment, il y a beaucoup d’ours par ici, pourtant, je n’en ai pas vu aucuns. ” Il faudrait plutôt dire: j’en ai vu aucuns. — Joanie Laflamme.
Pas besion d’un bon francais pour réussir dans la vie!! mon arriere grand-pere était analfabet et il a élevé une grande famille de 21 enfants! Je peut bien réussir ma vit sans un bon francais! — Kevin Decosse.
Et lorsque nous enseignons, nous avons droit à nos outils(dictionnaire, bescherelle…) Alors qu’à l’examen, nous n’avons pas le droit de les utiliser!!! — Marieve Cote.
Farmé dont tous vos koliss de yeule bande de zouave! Qnaud on ne c’est pas de quoi on parle, et bien on passe son tour pour rabaisser les gens. Au lieu de continuellement insulter des étudiants, il y a un million de problème et de gens malhonnête seulement au Québec autre que l’entraide ( triche selon certain ) entre étudiants. — Nicola Centomo.