vendredi, juillet 19, 2013

Une brève de 6 minutes ...

Allez ...je suis en vacances pour quelques jours mais malheureusement, je serai toujours proche de la laisse informatique alors si j'ai du temps ...je passerai sortir une ou deux niaiseries comme on dit  ....

Un petit film "automatique",  histoire de vous occuper 5 minutes  de mes routes hivernales ...

Routes Saisonnières from Ultimo Bastardo on Vimeo.

Gaunted - Gaunted.com

                                                               "No Laughing Matter"

mercredi, juillet 17, 2013

Bonne première Journée à la Petite Ella ...
Je ne lui souhaite que du bonheur ...

samedi, juillet 13, 2013

20 ans qu'il a décanillé, le Léo ! 20 ans et pas une ride à son œuvre ! Mais... qui le sait ?




"Radios et télés continuent, plus ou moins régulièrement, de diffuser les trois quatre chansons (Avec le temps, C'est Extra, Paris-Canaille, Jolie Môme)  extraites d'un répertoire fantastiquement  riche... pour ne pas dire luxuriant.

Quatre chansons et puis c'est marre !  Et pour beaucoup,  disons-le, c'est  déjà même bien assez. L' affaire est entendue : "Ferré, c'est triste", "Il prend la tête", on ne supporte pas "son côté prédicateur", "gueulard",  sans parler de  "ses grimaces", ses emportements "anarcho-bourgeois" .. Arrêtons là. Le clavier renâcle à taper ces niaiseries.

Stop.

Mais on peut se poser une question. Pourquoi  sempiternellement ces mêmes titres ? Est-ce la prudence ?  Une paresse intellectuelle ? Une censure ? Alors que pointe le vingtième anniversaire de sa disparition, oser évoquer l'oeuvre de Ferré en ne citant que ces titres-là,  par ailleurs magnifiques, c'est prétendre parler de vin en ne citant que les Bourgognes. Une bêtise. Alors, bonne nouvelle : TOUTE l'oeuvre de Ferré est à (re) découvrir !  Un  vrai continent ! Plus efficace que bien des hallucinogènes, il  faut s'étourdir avec "Les Ascenseurs-camarades", "Il n'y a plus rien", "La Vendetta", "Ta source", "Ton style ", "L'homme", "Métamec" ! Le roman "Benoît-Misère" offre des clefs de compréhension formidable pour imaginer comment était l'enfant-Ferré. Relire "Le testament-phonographe", c'est prendre un billet pour l'ailleurs ! Bon. Mais qui veut foutre le camp ?

Et déjà les spécialistes de la virgule, les notaires du soupir et les médecins légistes de l'anecdote déboulent.  Ils affirment, ces braves gens, que  la vie artistique du grand bonhomme peut se découper  en 3 morceaux, façon gâteau : les années-Odéon, les années-Barclay, les années-Toscanes. Et de préciser d'un air entendu que seules les années Barclay méritent un coup de projecteur. Autre bêtise. Quel instrument de mesure permet de comparer "Le bateau espagnol" avec "La mémoire et la mer" ou "Les amants tristes" ?  Quel rapport entre "La violence et l'ennui" et "Monsieur tout blanc" ? Comment estimer la valeur d'une chanson ? Au grain de la voix ? Au nombre de vers ? A la qualité des enregistrements ? A son minutage ? A l'époque ?

En occultant ainsi un pan immense de cette oeuvre, les diffuseurs entretiennent un malentendu désolant, qui relègue Ferré au rang d'un simple chanteur à succès, quand il s'agit d'un artiste multiple, à la fois musicien, poète, chanteur et  écrivain.

Et ce malentendu n'est pas sans conséquence. Parce que malgré tout, avec les années, Léo est devenu une référence. Beaucoup d'artistes  revendiquent aujourd'hui  son influence artistique. A noter que personne ne la remarque, cette influence !  Sinon, simplement,  elle s'entendrait. Mais on a beau chercher, fouiller, rien, nibs, que dalle !  Hors internet, les ondes et les lucarnes continuent d'être encombrées de chanteurs inconsolables, au verbe mou, à la musique  polie. Mais il y a un anniversaire !  Pensez donc, "Léo : 20 ans déjà !",  formidable ! Des oreilles hospitalières,  un public captif,  profitons-en !  Aucun risque. L'intéressé n'est plus là  pour gueuler  contre ces sincérités intermittentes, ces anecdotes invérifiables et toutes cette farandole de conneries à prétention littéraire ! Demain, il sera toujours temps d'orienter ces regrets vers une autre viande froide, un autre anniversaire. Pas de jour férié pour les opportunistes ! 

Oui, aujourd'hui encore,  vingt ans après sa mort, Léo Ferré est un mal-entendu.

Rien de grave cependant. Parce que ceux qui l'aiment continuent de l'écouter.

Quant aux autres, eh bien,  ils passent à côté d'un truc fantastique.. Ils frôlent une galaxie.

Tant pis pour eux."

Frantz Vaillant


Merci à Did & Co pour le message
 

vendredi, juillet 12, 2013

Vu ce matin à 9:30 en projection spéciale pour l'équipe ... et avec El Pequeno !



6 mois de boulot et 2 mois d'heures supp de notre côté ...

Respect Phat ! A mon avis de votre côté avec les Bestioles ... cela a du être pas mal intense !

Pas Mal

"... je me sens comme une merde, mais j'ai l'air en pleine forme." 
 
American Psycho - Bret Easton Ellis 

jeudi, juillet 04, 2013

No more Mimolette aux USA ....

 

" La mobilisation de ses fans n'y a rien fait, la mimolette française ne peut plus désormais être importée aux États-Unis, où les autorités sanitaires estiment qu'il s'agit d'un fromage "dégoûtant".
"Cet article semble être, en totalité ou en partie, composée d'une substance dégoûtante, putride, ou décomposée, ou autrement inadaptée comme nourriture", ont écrit les inspecteurs de la FDA (administration fédérale chargée de la sécurité alimentaire), pour expliquer leur refus d'autoriser désormais la célèbre boule de fromage orange, plus ou moins vieilli, sur le sol américain.
Depuis mars, l'entreprise normande Isigny Sainte-Mère, principal exportateur aux États-Unis, a une cargaison de 1,5 tonne bloquée en douane.
Le motif ? Le fromage compte plus de 6 mites à l'inch carré (6,45 cm2). Les mites du fromage, ou cirons, sont des acariens microscopiques cultivés à dessein sur la croûte, dont la FDA affirme qu'ils sont allergènes.
Isigny Sainte-Mère, qui exporte de la mimolette aux Etats-Unis depuis près de 20 ans, n'est pas la seule touchée. "Plus personne ne peut importer de mimolette à l'heure actuelle", explique Stéphane Plessis, responsable export pour les fromages chez Isigny, qui l'an dernier en avait vendu 60 tonnes aux Etats-Unis.
Pourtant, regrette-t-il, de passage à New York pour le salon "Summer Fancy food show", "aucune étude ne prouve que les mites (de fromage) sont allergènes". Elles sont présentes naturellement dans toutes les caves d'affinage, ajoute-t-il. Et de toute façon, personne ou presque ne mange la croûte".
La Une du Washington Post
Pour Benoît de Vitton, responsable aux Etats-Unis de l'entreprise, qui souligne que rien n'a changé dans leur fabrication depuis des années, c'est une "volonté précise, délibérée de l'administration américaine de bloquer les fromages avec des mites".
Prolaidis, les Fromages du Moulin, César Losfled, et la Société fromagère de Bouvron ont tous été récemment frappés du même refus. Pour les mêmes raisons.
Isigny, qui a suspendu ses exportations, va donc le c?ur gros ordonner la destruction des 1.500 kg de mimolette bloqués en douane. "On ne peut même pas les approcher", souligne Benoit de Vitton.
L'entreprise, qui avait vu progresser ses ventes de mimolette de 40% l'an dernier aux Etats-Unis, ne s'avoue pas pour autant vaincue.
Les normes de la FDA en terme de mites sont "inatteignables" selon son directeur export. Isigny réfléchit donc désormais à "décroûter le fromage à hauteur de 10 à 15% du poids total, pour retirer la croûte naturelle, et ensuite le placer dans des bains de cire". En espérant qu'ainsi, le fromage, dont le processus d'affinage ne changera pas, pourra passer le contrôle de la FDA.
Les États-Unis ne représentent que 60 des 3.000 tonnes de mimolette qu'elle vend chaque année, mais la mimolette vieille y est perçue comme un produit de prestige, vendu jusqu'à 80 euros le kilo.
D'où la passion des amateurs. Certains s'étaient mobilisés en avril dernier, manifestant à Greenwich village à New York en distribuant des dés de leur fromage préféré. D'autres se sont associés à une campagne internet lancée par un fromager de la banlieue de Washington, Cheesestique, demandant aux amateurs de poster une photo d'eux grimaçants de douleur à l'idée d'être privés de mimolette.
La controverse a même fait la Une du Washington Post et été l'objet d'un éditorial du Washington Times dénonçant les "nounous" de la FDA qui feraient mieux de "nous laisser tranquilles".
"Les Américains adorent la mimolette", souligne Benoit de Vitton. "Ils n'ont pas peur des mites. C'est pour cela que c'est d'autant plus absurde"."

 http://fr.news.yahoo.com/am%C3%A9ricains-priv%C3%A9s-mimolette-histoire-mites-120811238.html

Merci à Doc Savage pour le lien 

Brève du matin ...

" Purée les mecs, ils arrivent même pas  à monter 3 escaliers avec leur café sans en foutre partout alors tu penses bien que tracker une shot ...."

Email du Jour

Je serai absent ce Jeudi 4 juillet, non pas pour commémorer la déclaration d'indépendance états-unienne de 1776 mais plutôt pour m'aventurer dans le dédale titanesque du système de santé québécois.
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