Voilà un autre rêve!

Des fois, j'me demande ... si je fais des drôles de rêves, juste à cause de ce blog ...
Hier soir avant de m'endormir, je me demandais comment on pouvait rêver à des trucs bizarres, à moins d'être assujettis à regarder des trucs pas très catho à la télé : genre Amityville, les bébés monstres attaquent... (oui je sais : c'est pas récent... mais moi non plus! et toc).
Et là dessus, j'ai dû partir dans les bras de Morphéus...
Et là, je suis rentrée dans mon rêve comme si je rentrais par un conduit de cheminée : je veux dire que je me suis sentie aspirée vers le bas, comme dans "Alice ça glisse", et qu'après avoir dévallé le conduit, je me suis retrouvée assise dans un couloir immense...
Il y avait des appliques murales qui diffusaient une lumière tremblotante : tremblotante comme mes jambes qui se recomptaient mentalement des doigts de pieds à la hanche et checkaient (expression franglish) leur efficacité...
Pendant ce temps, dans une autre partie de mon cerveau lent, j'essayais de me rappeller ce qui m'avait conduit ici alors que j'étais dans mon lit quelques minutes auparavant . Mes jambes ayant décidé de collaborer avec ma volonté, j'entrepris d'avancer dans ce couloir sans porte ...On ne sait jamais pourquoi, on se retrouve dans des espaces fermés ... les murs de notre tête sans doute? ou de notre éducation? ou de notre vie?
Et tout à coup, je le vis! Oui : il était là! grand lui aussi, il murait mon passage avec deux énormes battants de bois dans lesquel était fichée une double poignée vérouillée d'une chaîne cadenassée.
Des ondes de frissonnades charriaient sur ma peau des sensations de picotis...
D'un doigt je fis sauter le cadenas... un truc de Super Héroïne ... et quelques secondes plus tard ... j'entrais dans un placard...
J'entendis un léger bruit de chute sur le sol , tout près de moi, et en faisant un pas en arrière je senti que je marchais sur quelque chose de
mou et flasque ... j'avais mon estomac dans mes talons!!
Une lumière venue de nulle part apparue de partout... il y avait des boites en carton proprement empilées sur chaque étagère, et là je les vis : des gateaux chocolatés, des meringues noix-de-cocoté, des galettes aux amandes fourrées, des crêpes pralinées.. et tous ces délicieuses mignardises ricanaient en me regardant de leur yeux en forme de pépite en chocolat... il y avait des sucettes cerise-banane en forme de triangle qui dansaient autour d'une boule de coco à la fraise ligotée sur un bâton de zan par des lanières au gôut coca, il y avait des caranougas au nougat qui jouaient à cache cache avec les crocodiles à Ribo...De longues guimauves se mirent à pousser du sol comme des lianes magiques et s'insinuèrent le long de mes jambes... puis de mes bras... j'étais prisonnière ... Une coulée de chantilly fraîche gicla près de mes yeux, et selon le tracé d'un pleur virtuel, parvint jusque mes lèvres goulues...
c'est ce qui déclencha je crois, une marée salivaire, une orgie de mouvements mandibulaires ...une débauche d' ingurgitation ... un festival de bouffe...

Et ce matin... en ouvrant les yeux ...
puis, un peu plus tard, en passant dans mon couloir...
Tiens mon placard à bonbons est vide???

Druzilla
"Quand la fin démange"