Vitupérations et autres éructations en tout genre **** Paul Léautaud a dit : "Soyez toujours en état de prudence, de méfiance, de contrôle à l'égard de tout ... Soyez jusqu'à la fin en état de mécontentement, de vitupération, d'agression contre tout. L'homme qui arrive à trouver que tout est bien est un demi-mort ...je vous souhaite ...de faire votre carrière sans honneurs ni récompenses ..." "Lettre à un Ami" 1937
mardi, janvier 22, 2008
Déclaration d'accident de travail
Lorsqu'on fait une déclaration d'accident de travail, il est important de décrire précisément la façon dont l'accident s'est produit.
Le travailleur qui a produit la déclaration qui suit, l'avait bien compris...
Son travail consistait à descendre du toit d'un édifice de deux étages un surplus de briques qui était resté sur le
toit.
Voici comment il décrit ce qui s'est passé (désolé pour la vulgarité, mais c'est trop drôle).
J'pensais sauver du temps. J'ai fixé un madrier avec une poulie en haut de la bâtisse et j'ai passé une corde dans la poulie avec les deux boutes qui descendent jusqu'à terre. J'ai attaché un baril vide au boute de la corde, pis j'lé monté en haut de la bâtisse. Ensuite j'attache l'autre boute de la corde à un arbre. La j'monte sul toit pis j'remplis l'baril de briques. Ensuite je r'tourne en bas pis j'viens pour détacher la corde pour faire descendre le crisse de baril. Mais le tabarnac de baril est ben que trop pesant pour moué et avant que je réalise quoi que ce soit, hostie, le baril me monte en l'air yenque d'une chote.
La chu trop haut pour lâcher la corde j'avais pas le choix, j'ai tenu la corde en hostie. À moitié chmin j'recontre le crisse de baril qui descendait. J'ai reçu un calvaire de coup sur l'épaule; tabarnac que ça m'a fait mal... Mais cè pas tout; moué j'continue à monter, rendu en haut, les doigts dans l'hostie de poulie...J'pensait parde connaissance. Quand l'baril touche à terre, l'fond pette pis l'baril se vide. Asteur, ciboir, chus plus pesant que l'baril; ça fa qu'hostie la j'descends en tabarnac, pis à moitié chemin en descendant, j'rencontre encore le crisse de baril qui, lui montait. Y m'a pas manqué l'câlisse, y m'a pogné dret s'une jambe, chu v'nu blême. Rendu en bas, j'mécrase sul câlisse de tas de brique.
J'pensa mourir là. Rendu là j'me rappelle pu grand chose; chu tout étourdi, ça fa que l'lâche la crisse de corde pisl'baril se met à r'descendre pis me câlisse un coup sa tête pis j'me r'trouve à 'hôpital.
C'est pour ça que je d'demande un congé de maladie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
AHAHAHAHAHAHAHhhhh !!!!!
Bon esprit...
Ipako...tu nous dépose une jolie photo?
B.
Vi...faut que je cherche ! ;-)
mets une photo drôle ou belle j'ai besoin de rigoler et de calme...Je veux bien continuer à pleurer, mais de rire.
merci.
B.
Enregistrer un commentaire