Bon, le « Non » n’est pas passé en
Écosse !
En même temps, je ne suis ni Écossais, ni
Anglais et j’habite à presque 6000 kilomètres de là mais quand même !
J’y voyais un peu d’espoir d’indépendance pour
tous les peuples intéressés à « bouger », à « changer » !
Je ne parle pas du Québec en particulier, ou
de la Corse en général ( de Gaulle …bon elle est moyenne comme vanne mais je
suis en mode écriture automatique alors il va falloir vivre avec …) mais je me
disais que cet exemple aurait pu donner un coup de pied dans le postérieur au
mutisme ambiant, à l’inertie qui empêche de faire quoique ce soit , de peur de
ne plus avoir accès à des choses que l’on
n’a, de toute façon, pas besoin !
Je ne sais pas si je suis très clair.
Dans le type de boulot que je fais, l’attrait
primal est la passion de ce boulot, l’envie de faire de belles images, un désir
artistique quelconque qui au bout de quelques années, parfois, se retrouve
remplacé par l’intérêt pécuniaire, les crédits, les dettes, tes faux-besoins,
les besoins de l’Autre, les besoins sociabilisant des enfants, etc …. Une fois
engoncé là-dedans, et bien cela te retient à des endroits qui ne tentent pas
toujours mais tu enchaînes malgré tout, par choix, par procrastination, par
habitude, par désespoir …
Bon j’exagère peut-être, quoique.
Résultat on se surcharge de conneries inutiles
et après, on se retrouve pris avec et il faut gérer ces fardeaux « sociaux » ou « asociaux » , ces surplus
qui, sous le coup paraissaient intéressants, marrants, pratiques, mais qui
finalement nous pourrissent plus la vie qu’autre chose …
Mais je digresse …. Je voulais juste dire
qu’une job de passion qui devient une job alimentaire, cela pousse le ciboulot
à diverger ou a tergiverser ici et
là, tu te poses des questions sur
tes qualités et tes défauts, tu ne te sens plus à ta place ( mais l’as-tu déjà été ?) , envie
de tout foutre en l’air,etc.
Mais là on t’assène le fameux « l’herbe n’est pas plus verte
ailleurs » ferme et définitif.
Cela peut-être vrai mais bon t’imagines Christophe
Colomb qui finalement décider d’aller chercher des épices et propager la
« Bonne Parole » dans le fond de son jardin plutôt que de prendre la
Santa Maria, la Pinta et la Nina pour
faire quelques miles marins … sous le fallacieux prétexte que l’herbe
n’est pas plus verte ailleurs !
Sans déconner ?!! Après on s’étonne des
maladies orphelines dans certains coins du Québec : Le gars s’est dit …bof l’herbe n’est pas plus verte ailleurs …
finalement il va copuler avec sa cousine ou sa demi-sœur car il n’est pas prêt
à s’exiler pour pouvoir avoir des
descendants moins susceptibles d’être fragiles physiquement ou mentalement
… ou alors c’est parce qu’il
pensait plus avec son zboub qu’avec sa tête ! Et il y en a plein semble-t-il. Ça fait un peu prétentieux
de ne pas s’inclure dans ce genre de groupe mais je ne pense pas avoir subi cette
phase là de toute ma vie (ou alors on ne m’A pas prévenu …mais un doute
m’habite! Fallait que je la place
(la contrepèterie hein ! Pas l’autre chose …) … Faut croire que le
« déclic » ( pas de Manara) fantasmagorique, initiatique, que
dis-je, karmique oserai-je, ne s’est jamais présenté.
Mais bref, même si cela rejoint la question du
Oui ou du Non indépendantiste ( à ne pas confondre avec le Ni oui ni Non des
Jeux de 20 heures …. A 8 ans je trouvais cela drôle ) de façon détournée, je ne voulais pas m’embourber dans ce
sujet.
Les Ecossais ont finalement perdu leur droit à
pouvoir se débrouiller seuls que ce soit dans le bonheur ou dans la mouise …
Tandis que la semaine dernière, j’ai regardé
Noah ( Noé pour les non-rosbeefs et non pas Yannick !!) car mon fils
voulait le voir en Blu-ray (
emprunté au boulot … faut pas déconner non plus ). J’ai compris l’essence
du film mais certains détails et scènes m’échappent encore ! Mon bon c’est
un bout d'un gros bouquin ( La Bible ... je crois. Purée je suis en feu !) fait par des Américains avec un héros Australien et des
seconds rôles anglais … forcément !
Par contre, au sujet de ce film , j’ai eu le
droit à la job à une remarque cinglante et qui me perturbe encore : « Cela
ne s’est pas passé comme cela ! Ils ont filmé n’importe comment … »
Vous en savez déjà trop …
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