lundi, novembre 20, 2017

Le Manifeste jaune



Le problème avec des toilettes communes à plusieurs entreprises est que tu ne peux pas déceler les déviants ou autres dissidents.
Surtout lorsqu’une des entreprises en question est une clinique d’ophtalmologie ! 
Ceci explique peut-être cela ! 

Régulièrement, on peut trouver à côté des urinoirs des flaques plus ou moins suspectes. Malgré tout, je peux voir la couleur du dit-liquide puisque l’homme ( je suppose ) n’a point daigné tirer la chasse ( flusher comme on dit icitte) d’eau pour justement remplacer la jaunitûde de son évacuation par du h2o transparent et moins dégoûtant (quoique) ... du moins visuellement!

Alors je me pose la question.
Pourquoi ? 
Veulent-ils laisser une trace, tel un artiste rupestre ayant oublié son pinceau dans sa grotte, nomade de l’impossible, peintre créatif mais distrait qui laisse son esprit divaguer au point de rater sa toile et de tout saloper à côté? 
Est-ce un besoin de reconnaissance?
Un désir d’identification?
Une preuve d’amour ?
De je m’en foutisme ? 

La question est posée.

Cependant, sache Jeune Fou ( quoique la moyenne d’âge des patients semble plus flirter avec celle de Clint Eastwood que Millie Bobby Brown ) que l’homme de la Pampa a atteint ses limites en ce qui concerne la courtoise en ce qui concerne les us et coutumes de l’utilisation technique et/ou artistique des urinoirs.

Tes traces ne m’intéressent pas. Je n’ai pas besoin de savoir la couleur de ton flux, ni de la sentir. 
Apprends à te fondre dans la masse et à disparaître tel le  fennec dans le désert. 
Fais comme si tu n’etais jamais passé et ainsi l’ordre restera et le règne animal se maintiendra. 

Je divague un peu mais  les souvenances de ces effluves m’insupportent quelque peu.
Et encore, je ne parle pas de mes autres aventures dans ces mêmes lieux.

Mais cela est une autre histoire.

Aucun commentaire: