Pour nous aider à réfléchir sur notre santé et nos maladies…
Aussi parce que l’humain fait partie de la nature…et que si elle est aussi bien faite…
alors je m’incline…
Imaginez une pyramide dont la pointe supérieure est le psychisme et dont la base est le corps. Le cerveau occupe le milieu de cette pyramide.
Il constitue ‘’ la centrale de commande du fonctionnement biologique et il a pour objectif de maintenir la vie le plus longtemps possible’’. Il a également pour fonction, de faire le lien entre le psychologique et le biologique.
Dans ce contexte, la question est à quoi sert la maladie.
Paradoxalement parlant, elle sert à nous sauver la vie.
Elle est un moyen que le cerveau emploie pour répondre à un stress qui risque de submerger entièrement la personne et de l’entraîner vers la mort.
Car on peut mourir beaucoup plus vite de peur que d’un cancer.
En d’autres termes si le cerveau dont la programmation de base est d’assurer la survie, doit choisir entre un stress permanent qui risque de faire mourir la personne en quelques mois, et la mort lente que représente le cancer, Il choisira la mort lente qui prolongera la vie le plus longtemps possible.
Le cerveau choisit donc de supprimer la Pression psychologique parce que celle ci est plus insupportable que toute maladie. En fait, dès que la maladie commence, la peur disparaît chez le sujet, c’est parce qu’elle sombre dans le corps….
La maladie apparaît donc comme le meilleur programme de survie lorsqu’un conflit met en danger l’intégrité physique et psychique d’un individu.
Ceci est déjà bien connu chez nos amies les bêtes, qui devant un événement menaçant consiste à fuir, à se battre ou à s’adapter.
Si pour une raison ou pour une autre, aucune des solutions n’est envisageable, une détresse s’ensuit… et si elle dure trop longtemps, elle affecte la biologie du corps. … (je vous passe le chapitre sur l’importance du stress dans tout ça et la façon dont le cerveau le perçoit…)
Bref une minorité de gens aujourd’hui pense que la maladie est une expression parfaite de l’être.
Un peu de médical : Si par exemple des cellules cancéreuses offrent le portrait d,une prolifération chaotique, le système d’irrigation qui soutient ces mêmes cellules est loin d’être anarchique…Des ponts se créent sans cesse avec les tumeurs qui grossissent exactement selon l’ordre biologique. Tout comme si les vaisseaux sanguins nourrissaient des cellules saines. Un réseau parfait se met en place pour effectuer un travail dirigé, contrôlé et réglé.
Bref en gros un programme ds ton corps, demande à fabriquer une tumeur.
Tout simplement parce que la maladie fait partie des stratégies de survie de chacun de nous.
Un élément central de cette organisation vient du fait que notre cerveau (oui , oui le votre aussi), ne fait pas la différence entre un mal réel et un mal imaginaire.
Si tu ne digère pas ton patron et que tu n’as pas de solutions pratiques à portée de la main, c'est à dire: fuir ou combattre ou te détacher émotionnellement, ton cerveau t’aidera à détruire cette situation en envoyant de l’acide ds ton duodénum, risquant de provoquer un ulcère…
Ton cerveau biologique et instinctif (plus que ton esprit d’ailleurs…) est persuadé de dissoudre la situation intolérable de cette façon car il ne sait pas que la personne se trouve à l’extérieur puisque pour lui le stress se trouve à l’intérieur….
4 commentaires:
aïïïe ...j'ai mal au bide et à la tête .....
mais au bout du bout du bout du compte ... je pense pas qu'on soit si bien faits que ça .... enfin je veux dire que mémoriellement parlant y a encore du boulot ...
mais bon c'est sûr que le corps humain est une fabuleuse machine .... quand elle déconne pas ...
je vais bien ... tout va bien...
Tout va bien ... je vais bien...
je vais bien ... tout va bien...
oui... oui... oui... ça va bien...
Je me permet de te conseiller ce magnifique livre duquel j'ai tiré ce post.
La guérison du coeur (nos souffrances ont elles un sens?) de Guy Corneau aux éditions de l'homme.
La soufffrance est au coeur de nos vies, on ne peut l'ignorer.
Nous ne pouvons qu'essayer de la comprendre.
Guy Corneau.
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