vendredi, décembre 01, 2006

Même pas drôle

Bon ...pas facile d'enchaîner après le rêve érotico-psychopathe de Ramon le Justicier Masqué Saxophoniste et néanmoins ami.
Mais je vais tenter de relever le défi.

Je viens de commencer un livre qui s'intitule : ''De chair et d'âme'' de Boris CYRULNIK (pas de jeu de mot svp ...). Je l'ai entendu parler de son livre à la radio ou il décrivait, de façon fort intéressante et imagée, la Naissance.
La Naissance est en faite le premier contact direct avec le Monde Réel (hors du Corps de la Mère ) douloureux.
Dès son expulsion du corps maternel et de l'immigration vers la vie extérieure, vers la vie ''active'', l'enfant souffre. Fini le temps d'être nourri, logé, blanchi, la réalité et là et il faut l'affronter !
Ses premières secondes sont désorientées : Il passe d'un stade d'amphibien à mammifère ; il reçoit quelquechose comme l'équivalent de dix mille watts de lumière en plein face en une seconde ; il se retrouve nu dans un milieu hostile alors qu'il vivait depuis neufs mois bien au chaud, tranquille, peinard ...
Heureusement, la mère a crée une sécurité affective ( qui a commencé à se contruire dans les six dernières semaines de la grossesse - si la mère n'a pas pas été trop stressée - et se forgera dans la première année de la naissance - si la formation triangulaire ( avec le père ou tout autre partenaire affectif fort) est présente et stable ).

Après la souffrance, vient le réconfort ( La pratique est commune autant qu'insidieuse à l'âge adulte - ici elle se fait de façon naturelle et bénéfique pour l'enfant ).
Le bébé reprend contact avec sa mère : Il retrouve son odeur ( qu'il a conservé pendant 9 mois déjà et qui est sa référence à date !), il retrouve de la chaleur dans les bras de sa mère. D,une façon froide et analytique, nous dirions que de cette façon, la mère commence à disposer autour de lui les circuits sensoriels et sensés qui créeront ses tuteurs de développement.

Et voilà le commencement d'une vie. Ce premier schéma semble se répèter tout au long de nos vie. L'auteur explique que le bonheur n'est jamais pur.
'' Pourquoi faut-il que, si souvent, une bouffée de bonheur provoque l'angoisse de le perdre ? Sans souffrance, pourrait-on aimer ? Sans angoisse et sans perte affective, aurait-on besoin de sécurité ?''
Il nous décrit et développe ce qu'il nomme une biologie de l'attachement en démontrant pourquoi la vie est une conquête permanente, ou rien n'est écrit, ou tout peut basculer d'un moment à l'autre, d'un côté comme de l'autre.


Voilà je vous tiens au courant si cela vous intéresse et/ou quand je l'aurai fini ...
Pour une fois c'est sérieux pour un Vendredi !
Normal ... je ''récupère'' Barbarella à la gare tout à l'heure !



Allez une petite définition pour finir :

SÉROTONINE :
Neurotransmetteur impliqué en particulier dans la régulation de l’humeur et donc dans certains troubles psychiques comme la dépression et l’anxiété.
La sérotonine est un neurotransmetteur fabriqué à partir d’un
acide aminé fourni par l’alimentation, le tryptophane. Elle diminue l’appétit, régule l’humeur et peut-être le sommeil. Elle est impliquée dans de nombreux troubles psychiques comme la dépression , l’anxiété ou les troubles obsessionnels compulsifs. Les médicaments antidépresseurs (tels les ISRS ) agissent en augmentant la quantité de sérotonine dans l’ espace synaptique . L’action de drogues comme l’ecstasy ou le LSD met en jeu certains récepteurs de la sérotonine. On trouve aussi de la sérotonine dans des cellules du tube digestif (qui en synthétisent 95 %) et les plaquettes sanguines. Elle a une action cardiovasculaire, stimule la contraction des muscles lisses et l’inflammation survenant par exemple à la suite d'une blessure.



2 commentaires:

druzilla a dit…

Tiens? et personne sauf moi y dit rien??
Druzi Fèleuff

Anonyme a dit…

Mais si ça m'interesse! mais si je commence à partir sur ce sujet j'ai peur de plus m'arrêter...