L’ataraxie (du grec ἀταραξία, ataraxía = « absence de troubles ») semble se définir pour la première fois chez Démocrite, et il nous explique que cela désigne la tranquillité de l’âme résultant de la modération et de l’harmonie de l’Existence.
Tranquillement, l’ataraxie devient ensuite le principe du bonheur(hêdonê) et est définie comme un état de profonde quiétude, découlant de l’absence de tout trouble ou douleur.
Laissez-moi vous dire que ce n'est pas mon cas en ce moment.
Suis-je asocial ? Anti-social (est -ce que je perd mon sang-froid) ? Instable ? Con ?
Suis-je le seul à être à la conquête (en un mot) d'un sens à la vie active ? Par "sens", je signifie : intérêt manifeste, une capacité à entrer en contact avec autrui, à pratiquer une écoute active, à construire un réseau relationnel et à l'utiliser comme aide et voire même support à son action. "Sens", comme fonction mentale raisonnable ( ou pas) mais qui au moins permet une évolution voire un aboutissement.
Par "action", je signifie : travail, lié au terme "sens" afin d'être capable d'établir la relation et la rétro-action nécessaire à la compréhension mutuelle, et donc à un résultat satisfaisant.
Ouhla ...suis-je en train de faire de la Tautologie ? ainsi que de l'Apathie ( ce qui n'est pas contradictoire, ni obligatoire d'ailleurs.)?
Ou voulais-je en venir déjà ?
Ne pensant pas souffrir d'un dysfonctionnement endocrinien ou de subir des troubles nerveux suite à une démence (passagère ?), conséquence d'une situation sociale particulière et prolongée ( volontairement ?), ou bien, voulant, éviter d'en arriver là, je tente de réagir afin d'éviter de me retrouver absent de toutes passions, afin de me "réinvestir émotionnellement" pour aboutir à un achèvement émotionnel favorable au développement individuel ( semble t-il ...).
Mais je m'égare encore...Décidement, je divague, je divague. Vague.
L'harmonie. Cette bête curieuse que je n'ai pas encore trouvée au sein de mon travail.
La douleur est un état d'esprit, certes. Et je me le répète assez souvent pour y croire suffisamment. Mais je ne suis pas masochiste non plus.
Insensible, indifférent, impassible sont des états qui me sont reprochés parfois, alors que les semaines précédentes, on me trouvait trop exarcerbé, trop impliqué, trop chiant car je râlais un peu trop !
Bon, j'exagère un peu. Les changements ne sont pas aussi drastiques que cela, peut-être. Mais ce que je ne supporte plus c'est le fameux : " Je ne prend aucune décision ...comme cela je ne me trompe pas."
Je suppute être un homme, en tant qu'être vivant plus ou moins intelligent, supposé vivre dans un monde logique, où normalement, tout conspire à une même fin. Mais je ne suis pas dans une société stoïcienne. Je ne recherche pas la perfection non plus, mais au moins, le désir de faire quelque chose de bien fait, qui en vaut la peine, qui procure un sentiment, aussi minimal soit-il d'accomplissement et de satisfaction de soi afin de réfuter certaines phrases nostalgiques du genre : " Si c'était pour faire ça ... c'était pas la peine!" ou encore " C'est ni fait ni à faire!"
Finalement, après ces multiples méandres lamartiniens, j'en arrive à la conclusion que lorsque l'on me dit : " Mais tu sais, c'est partout pareil dans les compagnies ... cela ne sert à rien de changer comme tu le fais !" ; je m'interroge :
- si je le sais, pourquoi tu me le dis ?
- "partout pareil" : Comment le sais-tu ? vu que tu ne bouges pas ...
- "cela ne sert à rien de changer .../..." : je repose la question : Comment le sais-tu ? Quelles sont tes sources ? D'ou vient le vent ? et j'en passe ...
Quitte à passer pour un instable psychopathe maniaco-dépréssif, je tenterai, encore une fois (voire plus si non-affinités), de trouver mon univers parallèle qui épousera - non pas mes formes mais plutôt -mon concept particulier du travail, qui me permettra de triompher des difficultés, des chemins rocailleux et des multiples mortifications physiques et spirituelles subies lors de cette quête utopique qu'est la satisfaction d'un effort aboutissant à quelque chose de final.
Comme lorsque l'on réussit à rattraper quelque chose, juste avant la chute, avant qu'il ne soit trop tard.
Être capable d'empêcher que le Pire n'arrive ; être capable de devancer la déchéance et par là-même, l'anéantir avant même qu'elle ne s'établisse, qu'elle ne mûrisse et contamine tout ce qui l'entoure ...
pour la santé de mon âme et celles des autres, du moins ceux et celles qui le souhaitent ... si possible ...
1 commentaire:
ok ...bon ben pour la question 4 : je me prépare pour le 30 janvier !
C'est bon ?
pour la 5 ...ok ..faut que j'y aille de toute façon !!!
Alea Jacta Est
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