Vitupérations et autres éructations en tout genre **** Paul Léautaud a dit : "Soyez toujours en état de prudence, de méfiance, de contrôle à l'égard de tout ... Soyez jusqu'à la fin en état de mécontentement, de vitupération, d'agression contre tout. L'homme qui arrive à trouver que tout est bien est un demi-mort ...je vous souhaite ...de faire votre carrière sans honneurs ni récompenses ..." "Lettre à un Ami" 1937
mercredi, janvier 31, 2007
Baby Foot
Une minute seize de nostalgie ...lorsque l'on allait jouer au café du coin du lycée à la moindre occasion
La musique n'est pas de moi ... Faut pas déconner non plus !
Sinon me revoici avec mon ex-nouveau collégue: l'innénarable Ramòn.
Pour fêter cela, nous sommes allés au resto avec Michmich ( sans guitare pour une fois !).
Petite anecdote d'hier : J'avais un ordinateur tout à moi dés le matin mais pas le mot de passe ... La personne responsable de me le fournir était trop occupée avec d'autres. Finalement, aprés plusieurs heures de lutte psychologique et de prises du sommeil, je réussis à obtenir ce dit-code !
L'écran s'illumine ... J'essaye de voir si je reçois bien des messages et là, ô surprise, ô miracle de la technologie, le serviec technique m'avait, effectivement envoyé le mot de passe ...mais par mail ...
et comme je n'avais pas le mot de passe pour ouvrir l'ordi ...
Lentement, une petite mélodie s'est mise à résonner dans mes oreilles :
vendredi, janvier 26, 2007
Théorie des cordes
Il s'agit d'une très bonne animation expliquant les 11 dimensions découlant de la théorie des cordes. Théorie qui unifie la physique quantique à la loi de la gravitation universelle de Einstein.
Dans les cours de physique que j’ai reçu au cégep, jamais personne n’avait réussit à m’expliquer comment un électron pouvait se téléporter d’un niveau d’énergie au suivant. Cette article à réussit brillamment.
Je l’ai traduit en français pour la postérité, il est publié sur mon blogue
http://pourquoidesnoix.blogspot.com/2007/01/thorie-des-cordes.html
jeudi, janvier 25, 2007
Tout simplement l'homme le plus classe du monde
Il nous surclasse tous par sa classe mondiale, même ce pauvre José malgré ses sous-pulls de chez Yoshi Yamamoto...
Ou pas...
Petite tranche de vie émiettée
Bon une belle mélodie avec de bons guitaristes, pour bien commencer la journée.
Étrange me direz-vous ?
Que nenni ! Je suis en phase de "transmutation"et de transhumance(de type inversé) simultanée !
Tel un transfuge à la recherche de véritables explosions chromatiques
Je ne recherche pas une quelconque sublimation du Beau ou du Bien fait,
Mais plutôt un travail permettant de démontrer la puissance d'évocation plastique
Même si je ne sais pas ce que cela veut dire, l'Artiste, lui, le sait.
Transformiste fustigé, je ne possède aucune vérité
Cynique et réaliste, mes spasmes de l'esprit ne sont là que pour faire réagir
Pour me faire réagir aussi, en bien ou en mal,
Pour changer le mal de place et être encore capable de se regarder en face ...
sans gras trans (en sandales ...)
mercredi, janvier 24, 2007
La perpétuelle victime de l'esprit querelleur de nos contemporains
"Ne nous fâchons pas" de Georges Lautner ( Dialogues de Mossieur Michel Audiard !)
Enfin la vérité révélée !! Je subis moi-même ce genre de désagréments ...relativement souvent!
Ne nous fâchons pas !!! ...bon un peu quand même ... cela doit être génétique ...
L'abbé Pierre
Beaucoup d'articles ont paru depuis. Tout le monde se réclame de lui, soudainement, comme par hasard ...
Un lien ou l'on peut lire un résumé de sa vie : L'Abbé Pierre
Qui va faire des efforts maintenant pour aider les Démunis ?
Pas sûr que cela soit les Politiciens qui viennent de le monter aux nues ... c'est si facile de parler et de ne rien faire ...
« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout. »
« Le rôle de tout être humain, c’est de faire la preuve que le monde n’est pas sans raison. »
« De temps en temps, faire ce qui ne se fait pas, ça fait du bien. »
« Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien. »
mardi, janvier 23, 2007
lundi, janvier 22, 2007
Mais qu'est ce que c'est que ça ????
Alors Intox ou Volonté de bien faire ? mais bon ...avec le décalage horaire c'est pas évident !!
Nous ce serait entre 13:55 et 14 heures ... heure de Montréal !!
Purée ça devient complexe là ... puis c'est signé les Amis de la Terre ... sont-ce les Quat'Z'amis ????
Comment il se nommait déjà l'Animateur ?? ... il faisait aussi la Classe sur FR3 me semble ..et la Valise RTL ou un truc du genre ....
Francis ?? pppffff je ne sais plus !
Action contre le changement climatique
Le 1er février 2007:
Participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique !
L'Alliance pour la Planète (groupement d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour laplanète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00.
Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats aux élections législatives de juin 2007 que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.
Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu chez nos voisins : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.
Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, quelques mois avant les élections !Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vosréseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos news letters.
Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre :00 33 1 48 51 18 95.
MÉTÉOU?!
Elle a disparue...
Lalalalalala...
Elle a disparue...
Je t'ai cherché dans les rues,
Dans les cafés.
Même tes amis n'ont pas su
me renseigner
Des voisins t'ont vu partir
avec deux hommes
Qui t'ont poussés sans rien dire
Dans une Ford Falcon....
(jean pierre Mader 1984)
Druzi! Druzi! Druzi!
Elle est peut être au macumba...
dimanche, janvier 21, 2007
vendredi, janvier 19, 2007
Noeud-rhône
"Comment il fait le cerveau pour respirer dans la tête ?"
...
...
...
... J'suis pas couché ...
Sinon ...pour faire un changement drastique à mes habitudes, je démisionne encore ...
Une fois de plus, je pars rejoindre mon ex-futur collègue, j'ai nommé le Bien-Pensant Ramon, le Justicier Saxophoniste, et en plus, il semblerait que l'on risque, possiblement, de travailler ensemble ...
les Pauvres ...
Allez, c'est pas tout ça mais j'ai quand même du boulot à faire !
Description du cerveau humain
Le cerveau est un renflement du névraxe des vertébrés. Il dérive de l'ectoderme et résulte des transformations de la première vésicule de la partie antérieure du tube médullaire (figure A). Logé dans la boîte crânienne, il a la forme d'un ovoïde à face inférieure aplatie. Son poids, variable, est, en moyenne, de 1,157 grammes chez l'homme, et de 995 grammes chez la femme. Outre son enveloppe osseuse, le cerveau est protégé par trois membranes : la dure-mère, la plus extérieure ; la pie-mère, en rapport direct avec la surface cérébrale, et, entre les deux, servant de séreuse, l'arachnoïde.
Par suite de sa symétrie, on décrit au cerveau deux hémisphères, réunis entre eux par les fibres transversales du corps calleux. Entre les deux hémisphères s'insinue un prolongement de la dure-mère, la faux du cerveau.
La surface du cerveau, lisse chez quelques animaux inférieurs, présente, chez les vertébrés supérieurs (appelés pour ce motif gyrencéphales), de nombreuses saillies dites circonvolutions, séparées par des dépressions dites sillons ou scissures. Ces circonvolutions témoignent du grand développement de la substance grise de l'écorce du cerveau; elles en augmentent la surface. Chez l'humain, c'est un véritable fouillis : Gratiolet, le premier, a pu en faire une description. Le cerveau des singes, beaucoup moins incisé, représente comme le schéma de celui de l'humain, et son étude a beaucoup contribué à débrouiller le chaos des circonvolutions. Il y a des variations individuelles, par prédominance de certaines facultés, mais le plan fondamental subsiste toujours. Les figures C, D, E, montrent les principales dépressions et saillies du cerveau.
La conformation intérieure du cerveau est complexe. Une coupe tangentielle à la face supérieure du corps calleux permet d'apercevoir, au centre de chaque hémisphère, une masse blanche, dite centre ovale de Vieussens, circonscrite par la substance grise de l'écorce cérébrale. Si l'on enlève le corps calleux, on rencontre : sur la ligne médiane, une lame de substance blanche, le trigone cérébral; de chaque côté, deux grandes cavités, les ventricules latéraux, tapissés par la membrane épendymaire. Sous le trigone, une lame vasculaire s'étale, la toile choroïdienne, logeant dans sa partie postérieure la glande pinéale. Enfin, encore au-dessous, une troisième cavité médiane, le ventricule moyen ou troisième ventricule, communiquant avec les deux premiers par les trous de Monro. © Serge Jodra, 2005 - 2006. - Reproduction interdite. |
METS TES HAUTS...
jeudi, janvier 18, 2007
M.S.
Une pensée pour une jeune fille de 15 ans qui vient de perdre sa mère cet après-midi,
Sa mère qui n'a pas survécu à son quatrième cancer,
Qui ne voulait tout simplement plus résister et souffrir, encore et toujours ...
Une pensée pour cette orpheline ( puisqu'elle a déjà perdu son père il y a bien longtemps),
en espérant qu'elle arrive malgré tout à vivre mais aussi à sourire ...
un jour peut-être ...
Coudes à Coudes prise 2
Suite a l’article “Coude à coude” de l’ultime bâtard, j’ai decidé d’écrire l’histoire du pauvre homme qui lisait son journal dans le train.
C’est un début, je propose aux personnes motivées d’écrire la suite.
...Bonjour je suis membre de l’ARAQ, l’Association des Roumains Anonymes du Quebec, et j’ai fait parti de la MRQ, Mafia Roumaine du Quebec. Pour cela, j’utilise depuis 5 ans le pseudonyme passe partout : Guy
Je suis aujourd’hui véterinaire pour animaux de grande taille au Zoo de Granby.
Il y a deux ans j’ai fait un frotti a une jument, la bête a pris peur, elle est partie au galop. J’ai été trainé derriere elle pendant près de dix minutes avec le bras intégralement coincé dans son orifice reproducteur.
Après un an de réeducation, j’ai retrouvé l’usage de mon bras. Seul problème : le nerf a été endommagé, et je suis, depuis ce temps, atteint d’un tic gestuel désagréable qui entraine des contractions involontaires de mon deltoide moyen.
J’ai depuis ce jour des spasmes du coude, surtout en présence d’une forte odeur corporelle...
Pléonasme ne plaît pas à toutes les Âmes
Après une discussion quasi-philosophique avec Juju sur les tatamis de boxe bérrichonne, je me suis mis à réfléchir ( parfois ça m'arrive) sur le comment du pourquoi du parce que, du n'est-il pas un pléonasme que ce cumul de mots qui se ressemblent ( surtout de profil) ?
Bref, tentons d'analyser cela puis après foutons ça au feu.
Quelques définitons pour se mettre en jambes :
ACCOMMODEMENT, s. m. en terme de Pratique, traité à l'amiable, par lequel on termine un différend, une contestation ou un procès.
Il se peut faire par le seul concours des parties, ou par l'entremise d'un tiers arbitre, ou de plusieurs à qui ils s'en sont rapportés. C'est à peu près la même chose que transaction et par extension arbitrage ...
RAISONNABLE, adj. Un homme raisonnable, ou dont la conduite est conforme à la raison; une action raisonnable, ou dont le motif est conforme à la raison. Ce mot a une acception un peu détournée, lorsqu'il est appliqué à la femme; une femme raisonnable est celle qui ne se laisse point emporter à l'esprit regnant de la galanterie. Raisonnable est quelquefois synonyme de juste; en Philosophie, ou en Droit, par exemple.
Ex:Je ne lui refuserai rien de ce qu'il est raisonnable d'exiger en pareil cas. Savoir bien raisonner, est un, et être raisonnable, un autre.
RAISON : faculté de l'esprit humain dont la mise en œuvre nous permet — en suivant des règles ou des normes — de fixer des critères de vérité et d'erreur, de discerner le bien et le mal et de mettre en œuvre des moyens en vue d'une fin donnée. Cette faculté a donc plusieurs emplois, scientifique, technique et éthique.
Par suite, on peut distinguer, au point de vue des normes rationnelles :
* la raison, ensemble de principes directeurs de la connaissance ou de l'action ;
* la raison, principe de création et de mise en ordre de ces principes.
Pourtant, le fait que ces « accommodements » soient invariablement consentis par la même partie - la terre d’accueil - et jamais par l’autre, enlève tout son sens à cette expression, où la notion de compromis devrait être implicite.
Est-ce la raison qui les pousse à exiger ces accommodements ?
La diligence ( non Ramon, pas celle de John Ford ...) raisonnable est le degré de jugement, de soin, de prudence, de fermeté et d'action auquel on peut raisonnablement s'attendre d'une personne dans certaines circonstances.
Aux États-Unis, le fair use, (usage raisonnable, ou permissible) est un ensemble de règles de droit, d'origine législative et jurisprudentielle, qui apportent des limitations et des exceptions aux droits exclusifs de l'auteur sur son œuvre (copyright). Il essaye de prendre en compte à la fois les intérêts des bénéficiaires des copyrights et l'intérêt public, pour la distribution de travaux créatifs, en autorisant certains usages qui seraient, autrement, considérés comme illégaux.
En France, on trouve le droit de citation, mais qui ne concerne que les écrits, et exclut les images ; le droit européen fixe seulement les limites au-delà desquelles le copyright doit être respecté, ce que doivent respecter les États membres dans leurs exemptions au copyright, mais ils peuvent être plus restrictifs.
L'originalité du fair use par rapport aux doctrines comparables est l'absence de limites précises aux droits ouverts : alors que les autres pays définissent assez précisément ce qui est autorisé, le droit des États-Unis donne seulement des critères (factors) que les tribunaux doivent apprécier et pondérer pour décider si un usage est effectivement loyal. Par conséquent, le fair use tend à couvrir plus d'usages que n'en autorisent les autres systèmes, mais au prix d'un plus grand risque.
Bref ...c'est chiant et pénible ... comme cet article !
Réveillons-nous de notre torpeur capitaliste ( ppff si on ne peut plsu rigoler alors !)
et osons nous préparer à l'Apocalypse .... now ( excellentissime fil d'ailleurs ...)
Bon je digresse ( en un mot) ... et à propos justement, je vais aller bouffer ... tenter de m'accommoder raisonnablement de ce que je trouverai dans mon assiette.
mercredi, janvier 17, 2007
Nature recroquevillée
mardi, janvier 16, 2007
Mots instantanés
Tel l'âtre des aberrations ... Arrêt obligatoire
Lu hier soir tard, à la page cinq cent cinquante de l'édition Folio du journal métaphysique et polémique 1999 : " Le théâtre des opérations" de Maurice G. Dantec :
"Nos consciences sont des fosses sceptiques où convergent les flots d'excréments de la sous-pensée journalistique.
Osons le dire, nous sommes perdus. .../... "
Je vous laisse méditer et je reviens tout à l'heure avec d'éventuelles photos.
Si je ne me suis pas perdu ...
lundi, janvier 15, 2007
Dix vagues amères glissant sur l'océan de mon univers
L’ataraxie (du grec ἀταραξία, ataraxía = « absence de troubles ») semble se définir pour la première fois chez Démocrite, et il nous explique que cela désigne la tranquillité de l’âme résultant de la modération et de l’harmonie de l’Existence.
Tranquillement, l’ataraxie devient ensuite le principe du bonheur(hêdonê) et est définie comme un état de profonde quiétude, découlant de l’absence de tout trouble ou douleur.
Laissez-moi vous dire que ce n'est pas mon cas en ce moment.
Suis-je asocial ? Anti-social (est -ce que je perd mon sang-froid) ? Instable ? Con ?
Suis-je le seul à être à la conquête (en un mot) d'un sens à la vie active ? Par "sens", je signifie : intérêt manifeste, une capacité à entrer en contact avec autrui, à pratiquer une écoute active, à construire un réseau relationnel et à l'utiliser comme aide et voire même support à son action. "Sens", comme fonction mentale raisonnable ( ou pas) mais qui au moins permet une évolution voire un aboutissement.
Par "action", je signifie : travail, lié au terme "sens" afin d'être capable d'établir la relation et la rétro-action nécessaire à la compréhension mutuelle, et donc à un résultat satisfaisant.
Ouhla ...suis-je en train de faire de la Tautologie ? ainsi que de l'Apathie ( ce qui n'est pas contradictoire, ni obligatoire d'ailleurs.)?
Ou voulais-je en venir déjà ?
Ne pensant pas souffrir d'un dysfonctionnement endocrinien ou de subir des troubles nerveux suite à une démence (passagère ?), conséquence d'une situation sociale particulière et prolongée ( volontairement ?), ou bien, voulant, éviter d'en arriver là, je tente de réagir afin d'éviter de me retrouver absent de toutes passions, afin de me "réinvestir émotionnellement" pour aboutir à un achèvement émotionnel favorable au développement individuel ( semble t-il ...).
Mais je m'égare encore...Décidement, je divague, je divague. Vague.
L'harmonie. Cette bête curieuse que je n'ai pas encore trouvée au sein de mon travail.
La douleur est un état d'esprit, certes. Et je me le répète assez souvent pour y croire suffisamment. Mais je ne suis pas masochiste non plus.
Insensible, indifférent, impassible sont des états qui me sont reprochés parfois, alors que les semaines précédentes, on me trouvait trop exarcerbé, trop impliqué, trop chiant car je râlais un peu trop !
Bon, j'exagère un peu. Les changements ne sont pas aussi drastiques que cela, peut-être. Mais ce que je ne supporte plus c'est le fameux : " Je ne prend aucune décision ...comme cela je ne me trompe pas."
Je suppute être un homme, en tant qu'être vivant plus ou moins intelligent, supposé vivre dans un monde logique, où normalement, tout conspire à une même fin. Mais je ne suis pas dans une société stoïcienne. Je ne recherche pas la perfection non plus, mais au moins, le désir de faire quelque chose de bien fait, qui en vaut la peine, qui procure un sentiment, aussi minimal soit-il d'accomplissement et de satisfaction de soi afin de réfuter certaines phrases nostalgiques du genre : " Si c'était pour faire ça ... c'était pas la peine!" ou encore " C'est ni fait ni à faire!"
Finalement, après ces multiples méandres lamartiniens, j'en arrive à la conclusion que lorsque l'on me dit : " Mais tu sais, c'est partout pareil dans les compagnies ... cela ne sert à rien de changer comme tu le fais !" ; je m'interroge :
- si je le sais, pourquoi tu me le dis ?
- "partout pareil" : Comment le sais-tu ? vu que tu ne bouges pas ...
- "cela ne sert à rien de changer .../..." : je repose la question : Comment le sais-tu ? Quelles sont tes sources ? D'ou vient le vent ? et j'en passe ...
Quitte à passer pour un instable psychopathe maniaco-dépréssif, je tenterai, encore une fois (voire plus si non-affinités), de trouver mon univers parallèle qui épousera - non pas mes formes mais plutôt -mon concept particulier du travail, qui me permettra de triompher des difficultés, des chemins rocailleux et des multiples mortifications physiques et spirituelles subies lors de cette quête utopique qu'est la satisfaction d'un effort aboutissant à quelque chose de final.
Comme lorsque l'on réussit à rattraper quelque chose, juste avant la chute, avant qu'il ne soit trop tard.
Être capable d'empêcher que le Pire n'arrive ; être capable de devancer la déchéance et par là-même, l'anéantir avant même qu'elle ne s'établisse, qu'elle ne mûrisse et contamine tout ce qui l'entoure ...
pour la santé de mon âme et celles des autres, du moins ceux et celles qui le souhaitent ... si possible ...
vendredi, janvier 12, 2007
Usine soit qui mal y pense
Usine désaffectée au bord du Saint-Laurent dans le Vieux Port de Montréal
Petite photo prise ce midi avec le Canon EOS 10D de Mr PasPareil ...il faut bien s'occuper.
Usine vient du latin officina, par wisine et uisine (1274), Le Petit Robert 1992.
L'usine est alors une fabrique, une forge. L'utilisation de l'outil y est prépondérante. Usiner c'est façonner une pièce avec une machine-outil. Usiner c'est aussi travailler dans une usine, ou travailler dur, expression popularisée au début du 20°siècle.
jeudi, janvier 11, 2007
Savoir parler ''Américain'' en 19 leçons ...
Pitoyable ... mais bon ...après avoir regardé ''Scarface'' ( bon film d'ailleurs ...) avec le non moins célèbre Tony Montana, cet "exercice de style" s'avère proche de la réalité cinématographique et donc authentique selon les préceptes hollywoodiens en vigueur ...
PITOYABLE, adj.
A. Vx. Qui a pitié, qui est enclin à éprouver ce sentiment.
B. Qui fait pitié, qui suscite la compassion.
C. Péj. Qui suscite la moquerie ou un mépris apitoyé.
Le retour a la vie active ?
Ma journee
15h00 : L'Ours sort de son sommeil après un bon dodo de 12 heures
15h15 : Je "chat" avec des amis, on décide d'aller au restaurant.
17h00 : Douche
18h00 : Restaurant. De la bière et des ribs. ( miam!)
20h00 : Retour a la maison.
20h30 : Je décide de faire une petite sieste avant de travailler sur mon demo.
02h00 : Réveil de l'ours (encore). oui oui! Une sieste de 6 heures
02h15 : Travail sur mon demo.
Le problème est que je me sens sur le crack tellement j'ai dormi. J'attends seul et trop en forme, il est presque 3h30 et les bars sont fermés.
Merde, je me rends compte que je ne suis plus un couche-tard, mais un lève-tôt!
Il faut compiler un video pour un batard ultime d'ami, alors je compile.
L'Ours va tenter de rester éveillé jusqu'à ce soir minuit et faire un retour a la vie active...
Voici mon demo
un petit video sur la drogue et les insectes, pourquoi pas!
mercredi, janvier 10, 2007
Coude à coude
" Imperceptiblement, ce qui ne fut qu'une poignée de notes éparses rassemblées à la va-vite dans un fichier de mon ordinateur devint un " bazar du XXe siècle " dont l'origine fonctionnelle venait d'un besoin à peine conscient de mettre un peu d'ordre clans le chaos naissant de mes ouvrages, d'élaborer secrètement un travail de taupe dont la partition serait remise à un plus tard indéfini au cours du prochain siècle, et ainsi de m'engager dans la voie d'une discipline quotidienne, plus toxique encore que les toxiques dont je m'empoisonne la cervelle, discipline rigoureuse dont ne m'apparaît que plus tard, bien plus tard, à l'Heure où j'écris ces lignes, à quel point elle m'est devenue nécessaire, à quel point elle menace mes propres faiblesses, exige de moi une éthique de la mesure des horizons esthétiques que j'essaie péniblement de dégager : une éthique de la lame, donc, la recherche d'une cohérence entre l'arme et l'organe, comme la fulgurance d'un sabre mise au service d'un désordre baroque, c'est-à-dire de ce méta-ordre qui surgit de la saturation et de la prolifération. "
Je poursuis et conclue sur la mise en situation avant de poursuivre.
Installé confortablement (ce train nord-américain est confortable et spacieux (conséquence de l'évolution corporelle américaine - nous y reviendrons plus tard ) avec air climatisé - un éclairage relativement agréable et il semble qu'il y ait un léger parfum frais qui s'échappe des aérations : nous sommes à la première gare et ce n'est définitivement pas un parfum d'une quelconque fonctionnaire en phase de pré-sommeil)
Le train démarre. le wagon est aux trois quarts vide encore. Je m'absorbe dans l'Univers Dantec-sque.
Premier arrêt. Bien évidemment, un mastodonte de 1m95 et 180 kilos ( à vue d'oeil - et en même temps - à vue d'oreille me paraît moins probable et moins probant - à priori ) à la jubilante idée de s'asseoir à côté de moi. Heureusement qu'il y a des accoudoirs qui séparent les sièges car, tel un Barbapapa, il se serait répandu sur ma place sans ce frêle barrage fait d'une matière synthétique basée sur l'emploi des macromolécules et transformables par moulage, formage, coulage, habituellement avec emploi de la chaleur et d'une pression relative ; bref ... du plastique.
Compte tenu de mon gabarit ( pas aussi imposant) mais néanmoins honnête de façon inversement proportionnelle à mon visage , je tente de récupérer un peu de mon espace ferroviaire - non pas par esprit capitaliste propriétaire mais afin d'être capable de tourner mes pages du livre cité plus haut sans être obligé d'avoir fait 2 ans de musculation pour être capable de déplacer la moitié de la masse de l'individu se trouvant à ma droite.
Un léger coup d'épaule subtil suffit semble-t-il.
Le Mastodonte sort son journal : La Presse ... mais il le garde plié et ne semble lire que la première page.
N'ayant plus de raison à me préparer à une autre salve ou à planifier ma prochaine offensive, je poursuis ma lecture.
Je lis assez vite. Je me dis qu'un petit laptop ou un Palm avec clavier me serait utile pour prendre des notes ... Cela me permettrait de préparer mes résumés de livre ( si vous suivez ce blob ( ah non ça c'est mon voisin) ...blog, vous savez qu'un projet de '' Résumés de Lectures'' se profile à l'horizon ...).
Arrivé à l'avant dernière gare, le Grizzly sort de sa léthargie post-hibernale. J'avais noté son assoupissement, non pas par ses affaissements réguliers ( car sa gravité corporelle s'orientait à 180 degrés de ma position ) mais plutôt par ses grognements aléatoires.
Il reprend son journal à deux mains, style : ''Mais non J'ai pas dormi, je réfléchissais à un article sur l'invasion de la Somalie .." et commence à ouvrir son journal.
C'est là que commença véritablement la diégèse, si prés du but, à peine à dix minutes de la Gare Centrale, terminus des Terminus, l'issue vers la Liberté et l'air vicié du Centre-Ville.
Assurément, ce Colosse adipeux avait du prendre des cours de lecture rapide car les pages fusaient entre ses saucisses Herta ( Maple Leaf pour les Québécois ) qui lui servaient de doigts mais le problème était qu'à chaque rotation de page, son coude gauche venait percuter mon triceps droit.
Le premier coup me surprend et m'empêche de finir ma phrase. Au second coup, je raidis mon muscle situé entre la scapula, l'humérus et l'ulna (c'est-à-dire le triceps brachial mieux connu parfois sous le nom de Triceps ou Pince de Crabe ) et j'amortis le choc mais il ne semble rien remarquer.
Je respire.''Zen...'' me souffle-je à mon oreille interne,et en même temps, ce mot fait naître en mon esprit la populaire expression : ''coup de frontal dans le zen'' ce qui va, un peu quand même, à l'encontre de ma première idée...
Au troisième coup ( non le rideau ne se lève pas ...), j'effectue une rotation de 45 degrés de ma boîte crânienne située au sommet de mon axe corporel ( ma colonne vertébrale quoi ...) et j'ouvre la mâchoire pour opérer une action linguistique :
-'' Serait-il possible pour vous ( vu le gabarit, je ne pouvais décemment pas le tutoyer - il était au moins deux dans ce corps voire 3 ou 4 en se serrant un peu) d'arrêter de me donner des coups de coude ?''
La Montagne me regarde, sûr de sa supériorité, et rétorque, de l'air d'un homme à qui on ne refuse rien :
-'' Ben je lis ...j'ai besoin de place ...''
-'' Oui j'ai bien remarqué ... mais étant dans un transport en commun, la place est répartie par individu et non par masse corporelle alors ce serait bien d'en laisser aux autres aussi ...''
Il ne dit rien. Il me remet un coup de coude une minute après. Je le regarde. Il me regarde. Simple test de protection de territoire ? Je ne dis rien ...peut-être est-ce juste un geste maladroit, les manoeuvres ne doivent pas toujours être faciles pour lui compte tenu du convoi exceptionnel qu'il représente.
Terminus.
Bien évidemment ( je commence ainsi ma phrase car j'avais senti venir ce comportement - intuitivement peut-être ?), il se lève et me bloque le passage au moment de sortir du train.
Je ne dis rien. Bien joué, me dis-je intérieurement ... il avance lentement alors j'arrive à me faufiler au moment de franchir les portes de sortie du wagon et je passe devant lui. Juste pour lui signifier : Tu t'excuses pas ...mais c'est pas parce que tu fais douze mètres et 4000 kilos que je vais courber l'échine ( fallait que je la place cette expression ...).
Probablement frustré par mon pied-de-nez à sa majestueuse et imposante stature, il décide d'accélérer et me pousse dans le dos alors que je monte les premiers marches de l'escalier m'amenant dans la Gare.
La moutarde et les abeilles me montant au ''zen'', je me retourne ipso facto et lui assène un petit coup sec mais efficace pile poil dans le sternum ce qui lui coupe le souffle( heureusement que je me trouvais sur la seconde marche sinon j'aurai, bien malgré moi, mis fin à une vie sexuelle possiblement active).
Je feins l'innocence maligne de mon geste ( et oui Monsieur Rimbaud, avoir intitulé un poème ''La Maline'' est malheureusement une faute d'orthographe mais n'enlève rien à la beauté de ce texte !).
J'enchaîne aussitôt : ''- Oh ...désolé, je ne vous savais pas si proche ! Les places sont chères décidément ce matin ... Vous vouliez me dire quelque chose ?'' dis-je tel l'agneau qui vient de naître et constate le terrible destin auquel il est voué.
Il me regarde tout en reprenant son souffle et nous sommes pratiquement de la même grandeur à ce moment là.
Les gens autour ralentissent mais ne s'arrêtent pas. Il jette un oeil autour de lui. Je ne bouge pas. je me sens prêt à l'affronter, verbalement ou physiquement s'il y tient. Mon prof m'a toujours dit : ''Il ne faut pas avoir peur, Petit Scarabée ( bon cette dénomination ne vient pas de lui mais c'est juste un brin de nostalgie). Quelqu'un de plus grand et plus gros, cela fait juste plus de bruit quand ça tombe ...''
Peut-être l'a-t-il senti ? Peut-être qu'il avait autre chose à faire aussi ... Peut-être voulait-il me sauver la vie?
Toujours est -il qu'il me fit un : '' Non, non ...ça va ...'' et gravit les marches péniblement ...
Quel con je fais ...
mardi, janvier 09, 2007
Laboratoire d'Analyse et de Traitement Informatique de la Vie Pseudo-Active
Je vais tâcher de me rattraper et éviter que vous ne quittiez ce blog ...qui se résumerait à une femme sans vingt paires de chaussures, à un homme sans rien à se gratter entre les jambes ...bref le vide émotionnel ...
Mais j'ai une réponse à ce silence - bien malgré moi - soyez en bien assuré !
Je vous résume brièvement les derniers épisodes :
La semaine passée, il y avait peu de monde au boulot. La plupart avait pris une semaine supplémentaire tandis que d'autres feignaient une quelconque maladie afin de récupérer des abus des fêtes et autres méfaits hallucinatoires et/ou hallucinogènes.
Toujours est-il que j'avais peu de boulot ... Comme je n'aime pas faire semblant de travailler(je préfère autant rentrer chez moi), je me propose d'aider ceux qui en ont besoin ( oui je sais mon grand coeur me perdra !). Au grand désespoir de Deluxeman, j'accepte de faire le ''Render Monkey'' pour quelques jours. Késako me direz-vous pour les non-initiés au Monde Virtuel du 3D ? Et bien c'est simple : Je vérifie les images des calculs ( renders) des scènes 3D ( en l'occurrence issues du logiciel XSI d'Avid/Softimage ) et si certaines images sont corrompues ou qu'il en manque, je repars les calculs. Rien de bien méchant. Rien de bien intéressant non plus ...mais faut que je m'occupe sinon je tape sur le monde ... alors ....
Ensuite j'ai commencé à faire de l'optimisation sur certaines scènes aussi et un peu de debug pour aider le Lead ( épuisé par sa dernièere conquête semble-t-il aussi ..mais bon j'dis ça ... ).
Bon, bref, je passe et je finis la semaine ... Lundi matin, j'ouvre l'ordi et que vois-je ? Un mail envoyé Vendredi soir à 17:44 : Je devais faire le découpage d'une séquence ( ainsi que sortir les voix par personnage car nous avions reçu les nouvelles voix ce Vendredi - mais personne n'avait regardé sur le FTP !)sans faute pour Lundi matin sinon on était dans le caca, que c'était la fin du monde que le Client allait faire un arrêt cardio-vasculaire s'il n'avait pas son pré-visionnement,etc.
Pas franchement étonné par ce manque manifeste d'organisation et de contrôle de soi, je commence le découpage et fait une partie des voix pour m'apercevoir qu'une des voix principales n'est pas la bonne. C'est encore la voix temporaire d'il y a 3 mois!
Comme j'arrive tôt le matin ( il y a moins de monde donc par définition moins de cons et donc moins de problèmes pour commencer la journée ) J'ai eu le temps de retrovuer la bonne voix et de finir le tout ... mais c'est juste drôle 3 ou 4 fois ... au bout de 30 , ça use un peu.
Voilà donc pourquoi je n'ai pas eu le temps de vous écrire hier.
CHARCUTIER, IÈRE, subst.
A. Personne qui fait profession de préparer, de vendre de la charcuterie :
B. Personne (chirurgien, militaire, etc.) qui charcute, qui taille dans les chairs vives de quelqu'un avec maladresse, brutalité.
Métaphoriquement, nous dirons que c'est une personne qui gâche un travail, qui saccage quelque chose. ( ex : un ancien directeur des Cinématiques qui, de surcroît, avait aussi une tête de Charcutier. Il ne lui manquait plus que la chemise Vichy et le tablier).
Mais en fait l'origine du mot provient du Moyen-Âge, contraction de ''chair', et de ''cuiter'' (dans le sens de cuire avant de la vendre et non de picoler ... bien évidemment)...puis au fil des décennies, cela se transforma en charcutier ...
Passons aux choses sérieuses maintenant. Sturm me demande de publier un article des plus intéressants ( car il semble qu'il ne soit plus possible désormais d'écrire sur les blogs sur les ordis de l'entreprise ou il travaille - mmmhh la répression militaire s'approche tranquillement) issu du Journal Le Devoir (le seul journal ou il n'y a pas de fautes d'orthographe dedans - ce qui est quand même un bel effort au Québec !)
Alors le voici :
Les riches au banc des accusés par Louis-Gilles Francoeur
Le capitalisme serait à l'origine des crises sociales et écologiques
Qu'est-ce que le réchauffement du climat, la pollution de l'atmosphère, des rivières, fleuves et océans, l'épuisement des ressources, l'extinction accélérée des espèces, la déforestation, la libération des OGM dans l'environnement et, bientôt, la pollution infinitésimale et pratiquement indécelable des nanomatériaux ont-ils en commun? Le capitalisme comme cause première et l'oligarchie qui en profite, répond Hervé Kempf dans un livre-choc publié cette semaine à Paris aux Éditions du Seuil.
Journaliste spécialisé en environnement pour le quotidien Le Monde, Hervé Kempf a roulé sa bosse aux quatre coins de la planète et côtoyé, privilège de chroniqueur environnemental, la crème de la communauté scientifique, «des gens plutôt calmes et pondérés». Pourtant, de ces contacts et des dossiers patiemment constitués pour son journal, il retient deux constats, écrit-il d'entrée de jeu dans Comment les riches détruisent la planète, qui sera disponible au Québec le 6 février.
D'abord, expliquait-il en entrevue téléphonique hier, la situation écologique de la planète s'aggrave à un rythme qui neutralise tous les efforts des millions de citoyens et écologistes militants, au point que la planète risque de franchir un point d'irréversibilité «d'ici 10 ans», croit-il en se basant sur la vitesse à laquelle les bilans négatifs s'accumulent.
Deuxième constat de ce véritable essai d'explication globale de la crise environnementale, «le système social qui régit actuellement la société humaine, le capitalisme, s'arc-boute de manière aveugle contre les changements qu'il est indispensable d'opérer si l'on veut conserver à l'existence humaine sa dignité et sa promesse».
De la même façon que les différents volets de la crise environnementale mondiale réagissent de plus en plus en synergie -- le réchauffement accélère le rythme d'extinction des espèces tout comme l'utilisation des combustibles fossiles engendre la pollution et la consommation, l'épuisement des ressources --, la crise écologique et la crise sociale planétaire sont les deux facettes obligées d'un même problème.
«On ne peut comprendre la concomitance des crises écologiques et sociales si on ne les analyse pas comme les deux facettes d'un même désastre. Celui-ci découle d'un système piloté par une couche dominante qui n'a plus aujourd'hui d'autre ressort que l'avidité, d'autre idéal que le conservatisme, d'autre rêve que la technologie. Cette oligarchie prédatrice est l'agent principal de la crise globale», écrit Kempf. Le capitalisme actuel, ajoute-t-il en entrevue, a perdu ses anciennes finalités historiques, soit la création de richesse et d'innovation, parce qu'il est devenu un capitalisme financier, décrié même par des économistes capitalistes. Ce capitalisme, qui détruit les emplois par les rationalisations, les nouvelles technologies et la mondialisation, augmente globalement et partout les écarts entre riches et pauvres dans chaque pays et, aussi, entre les différents pays, constate le journaliste.
Cette oligarchie, qu'il cible, ne se contente pas de consommer et de gaspiller aveuglément les ressources matérielles de la planète avec ses grosses voitures, ses voyages en avion, sa consommation débridée de produits vivants, ses maisons inutilement vastes, son gaspillage d'énergie à tout vent. Elle a aussi, ajoute Hervé Kempf, engendré un modèle d'hyperconsommation tentant désormais d'imiter les classes inférieures et surtout la classe moyenne, tout comme les pays en développement tentent d'imiter les pays occidentaux, même si, d'instinct ou rationnellement, chacun sait clairement que «cette idéologie du gaspillage» et sa ponction sur les ressources planétaires arriveront inévitablement à un terme abrupt.
Cette dérive place l'espèce humaine devant le fait sans précédent qu'elle a atteint ou qu'elle atteindra bientôt les limites de sa planète, ce qui pourrait par rétroaction menacer sa propre existence. Mais cette dérive est d'autant plus difficile à enrayer, estime Hervé Kempf, qu'elle s'appuie sur un régime semi-autoritaire de plus en plus institutionnalisé à l'échelle planétaire. Elle s'appuie même, dit-il, sur des crises comme celle du 11-Septembre pour réduire sensiblement les droits humains conquis de haute lutte et neutraliser, voire faire disparaître, les mécanismes démocratiques qui permettent des débats publics libres sur les choix de projets, les choix de société que soulève à répétition le jeu de l'économie.
Hervé Kempf récuse toute accusation de tenter de faire passer du vert au rouge le débat écologique planétaire.
«Je ne suis pas marxiste, dit-il, et je ne l'ai jamais été parce que cette idéologie ne respecte pas les droits humains. Mais les marxistes n'ont pas le monopole du débat social et on ne peut tout de même pas se fermer les yeux sur des phénomènes documentés, chiffrés, qu'on a sous les yeux. Je constate l'existence de deux crises, l'une écologique et l'autre sociale. Et je constate qu'elles agissent en synergie. Et je constate qu'une minorité en tire bénéfice. Et j'en tire des conclusions.»
Mais il constate aussi qu'une grande partie de la gauche européenne n'a pas vu la profondeur des liens entre les deux problèmes, tout comme beaucoup d'écologistes, qui s'en tiennent à une approche environnementaliste, ratent la moitié du problème, sinon sa cause première.
«Si on veut être écologiste, écrit-il, lapidaire, il faut arrêter d'être benêt», car «le social reste l'impensé de l'écologie» si on n'ose pas l'analyser sous l'angle des rapports de pouvoir, de domination et de richesses.
«Il faut, écrit-il, sortir de ce hiatus. Comprendre que crise écologique et crise sociale sont les deux facettes d'un même désastre. Et que ce désastre est mis en oeuvre par un système de pouvoir qui n'a plus pour fin que le maintien des privilèges des classes dirigeantes.»
S'il n'aborde pas dans son essai l'impact de la démographie galopante sur les «services biologiques» en déclin de la planète, Hervé Kempf reconnaît d'emblée que ce facteur a certainement un impact globalement plus grand que toute l'hyperconsommation de cette oligarchie, constituée par quelques centaines de milliers de millionnaires et de milliardaires, qui contrôlent l'essentiel des revenus et du patrimoine financier. Mais, explique-t-il, c'est cette oligarchie qui crée un modèle insoutenable pour la planète, dont l'impact indirect sur les autres groupes sociaux dépasse sa consommation directe. «Et, dit-il pince-sans-rire, tous les humains n'ont pas le même impact sur la planète à leur naissance: un Occidental pèsera beaucoup plus lourd sur le sort de la planète qu'un bébé du Niger ou de l'Inde.»
C'est pour mettre fin à cette course à la consommation ostentatoire qu'il préconise des contrôles radicaux de la richesse par un «plafonnement du salaire maximum et de l'accumulation de la richesse patrimoniale», une sorte de pendant du salaire minimum mais par le haut.
«Tout le monde, commente Kempf, sait que la Chine ne pourra jamais atteindre un niveau de consommation par habitant comparable à celui des Américains, avec deux voitures par famille, trois téléviseurs, quatre ordinateurs et portables, et une maison trois fois trop grande pour ses habitants, ce qui engendre une consommation d'énergie qui suffirait aux besoins d'une dizaine, voire de vingt personnes sur d'autres continents.» Cette oligarchie, qui a mondialisé la pauvreté, le chroniqueur environnemental propose qu'on lui impose une réduction de sa consommation pour qu'elle n'alimente plus ce rêve insoutenable, qui engourdit l'esprit critique de toute la planète au point qu'elle ferme les yeux sur le mur dans lequel elle fonce à toute vapeur.
Et le journaliste connu pour sa rigueur et sa pondération n'en conclut pas moins: «Il faudra encore que la préoccupation écologique s'articule à une analyse politique radicale des rapports actuels de domination. On ne pourra pas diminuer la consommation matérielle globale si les puissants ne sont pas abaissés et si l'inégalité n'est pas combattue. Au principe écologiste, si utile à l'époque de la prise de conscience -- "Penser globalement, agir localement" --, il nous faut ajouter le principe que la situation impose: "Consommer moins, répartir mieux".»
Les écologistes, ajoute-t-il, n'ont pas souvent fait le procès de la «misère écologique» qui parque les pauvres à côté des quartiers industriels, pollués et à risque, à côté des autoroutes ou des activités bruyantes, dans les maisons les plus insalubres et dans les secteurs généralement les moins bien desservis par les services publics, y compris les transports en commun. Il est faux, dit-il, de prétendre que le système économique doit croître davantage pour sortir ces gens de la misère ou pour permettre aux pays pauvres d'accéder à plus de richesse. Le jeu du système économique va dans l'autre sens, en monopolisant richesse et pouvoir aux dépens des plus démunis et des classes moyennes qui rêvent -- de plus en plus vainement -- de se hisser dans le cocon de l'oligarchie financière actuelle, soutient Kempf.
C'est pourquoi, dit-il, il faut «abaisser les riches» plutôt que de relever les pauvres, afin de commencer à respecter les seuils de détérioration irréversibles des ressources de la planète.
Il s'en prend d'ailleurs au concept de développement durable et à l'alibi qu'il constitue désormais pour les gouvernements et les entreprises qui s'en servent pour justifier d'autres ponctions dans les ressources au nom de cette nouvelle rationalité qui serait inoffensive pour la planète. Le développement durable, écrit-il, est devenu «une arme sémantique pour évacuer le gros mot "écologie". Y a-t-il d'ailleurs besoin de développer encore la France, l'Allemagne ou les États-Unis»? Le concept a un sens, concluait-il hier en entrevue, mais uniquement dans les pays en développement puisqu'il peut leur servir à éviter un développement aussi brutal et anarchique que celui que nous avons réalisé en Occident. Mais en Occident, dit-il, la première des responsabilités environnementales «consiste à réduire notre consommation de biens matériels» pour plutôt accéder à un niveau de bien-être basé sur des valeurs, des connaissances, en somme sur des richesses immatérielles mais pourtant bien réelles.
lundi, janvier 08, 2007
Les Jouets Jean-Michel
Pardon ... Bon là j'ai du boulot ... On se reparle plust tard !
vendredi, janvier 05, 2007
Une Humoriste d'entreprise en devenir ???
En direct de l'Agence AFP :
Des autrichiens ( un couple en l'occurrence) ont vu leur mariage reporté de dix semaines après que la fiancée eut répondu «non» pour rire à l'officier d'état civil qui lui demandait si elle consentait à cette union.
Malgré les supplications de la jeune fiancée, qui a tout de suite précisé qu'il s'agissait d'une plaisanterie, l'officier a immédiatement mis fin à la cérémonie, qui se déroulait devant une nombreuse assistance à Steyr.
La réglementation autrichienne impose un délai d'au moins dix semaines pour célébrer un mariage après une réponse négative d'un des fiancés, afin d'éviter qu'une personne non-consentante ne revienne sur son «non» sous la pression de la famille.
Bon ben cela fera 10 semaines pour réfléchir ...
Acte manqué ? Lapsus ? La blague cache peut-être un mal-être inavoué ?
Purée j'aurai du faire psy (ccchhhhtt!)
Bon suite des petites définitions :
CONSENTANT : adjectif - Définition : Qui consent ( mmmh), qui a donné son accord.
Cela veut donc dire que l'on accepte quelque chose ...mais est ce volontairement ou en se résignant ?
Exemple : ''Des études cliniques sont effectuées sur des humains consentant à tester un nouveau médicament ''
Attention ! : Ce n'est certainement pas quelqu'un de stupide ayant des problèmes de sudation olfactive même si il est incompétent voire moi-même concupiscent.
jeudi, janvier 04, 2007
Agir et Réagir en conséquence ( en un seul mot )
"Vous êtes la descendante vivante de Jésus Christ!".
Tom Hanks en reluquant Audrey Tautou dans le très ''bof'' et très ordinaire "Da Vinci Code" (aussi bien le film que le livre d'ailleurs).
Quand même !!!!
mais bon j'dis ça ... j'dis rien hein ... pour mes 4 lecteurs assidus, je sais que je me répète mais je reprécise (pour ne pas me répéter ...quoique là je me répète justement !!!) que c'est juste une écriture quasi automatique ! Je vous préviendrai lorsque je serai sérieux ...
Vous avez remarqué ...j'ai pas grand chose à foutre au boulot ...
sinon vous pensez bien ...
J'te jure ...
Rhaaa ...j'ai mis 3 fois même dans la même phrase !!! aaaaaaahhh 4 !
Allez encore un petit effort culturel :
CONSÉQUENT : adjectif - En fait, ce terme signifie ''logique dans sa conduite''. Il est faux (même si cela est courant) de lui donner le sens de considérable, important ou majeur.
Définition : Qui raisonne, qui agit avec un esprit de suite. Qui raisonne, qui agit avec un esprit de suite.
En termes de Logique, Conclusion conséquente aux prémisses. Terme conséquent, ou, par ellipse, Conséquent, par opposition à Antécédent. Ce conséquent est absurde, ainsi l'antécédent ne peut pas être vrai.
En termes de Géométrie, il se dit aussi du Second terme d'un rapport.
En termes de Musique, Partie conséquente ou, par ellipse, Conséquente, La seconde partie d'une fugue.
Quelques exemples :
''Rien de plus inconséquent qu'une logique conséquente.''- Johann Wolgang von Goethe
''La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.'' - Sigmund Freud
''Le moindre de mes soucis est de me trouver conséquent avec moi-même.'' André Breton
''La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.'' Friedrich Nietzsche
AmericaN BlacK BoX
4 JANVIER 2007
SORTIE EUROPEENNE DU TROISIEME ET ULTIME TOME DU THEATRE DES OPERATIONS
AMERICAN BLACK BOX de Maurice G.DANTEC
Mais si je vais sur le site de la FNAC, je peux lire :
American black box - T3 Le théâtre des opérations Maurice G. Dantec Albin Michel ; broché ; roman
Article en pré-commande, livraison prévue à partir du 09 Janvier 2007 !!!
Qu'est ce que c'est que cette Mascarade ???
Monsieur Dantec, puisque vous habitez Montréal, n'auriez vous pas quelques exemplaires à vendre ici ???
PARDONNER : Nous pouvons pardonner les erreurs que quelqu'un a commises mais on ne pardonne pas quelqu'un ... ''à'' en tant que préposition est obligatoire entre le verbe lui-même (en l'occurrence ''Pardonner'') et celui qui bénificie de ce sus-dit pardon.
On pardonne donc à quelqu'un ses erreurs ... Ensuite libre à vous de supporter le poids de ces erreurs car en les pardonnant, vous en acceptez une partie ....non pas de l'acte lui-même mais plutôt de ce qui en découlera ... en pardonnant, vous partagez spirituellement la mauvaise conscience ( ou pas ...) de ces faux-pas ...
Il paraît que l'erreur est humaine ...
En effet, j'avais bien remarqué ...
mercredi, janvier 03, 2007
Réchauffement climatique ...
Dixit l'Agence Science Presse :
Serait-ce possible de bâtir une ombrelle géante pour protéger notre planète de la chaleur excessive du soleil et prévenir le réchauffement global? À première vue, l’idée semble difficilement réalisable.
Mais Roger Angel, astronome à l’Université d’Arizona a élaboré le plan suivant : lancer des milliards de petits boucliers solaires dans l’espace. Chaque mini-ombrelle serait en fait un léger vaisseau spatial pesant à peine un gramme et transportant un écran solaire d’un mètre. Une fois rassemblés tous ces écrans transparents d’une longueur de 100 000 kilomètres couperaient de 1,8 % la quantité de chaleur touchant la Terre, ce qui serait suffisant selon M. Angel pour réduire l’impact du réchauffement global.
L’idée est certainement très originale mais certains esprits critiques ont fait remarquer qu’il y avait certainement des façons plus faciles et moins coûteuses de s’attaquer au réchauffement global.
Il y en a une relativement simple : réduire la pollution ...mais bon j'dis ça ...
Il paraitrait même que la dynastie Tang ainsi que les Maya auraient été victimes d'un changement climatique !!!
Suite du petit jet d'humeur culturel :
Aujourd'hui, ...VÉLO : ce nom commun est issu du latin ''velox'' qui signifie : agile à la course, vif, preste, rapide.
Donc lorsque l'on me dira à nouveau : '' Tu as un petit vélo dans la tête !'',
je prendrai dorénavant cela comme un compliment ...
mardi, janvier 02, 2007
Langage Hertzien
'' Comme prévu en ce début d'Année 2007, l'Europe ou plutôt la Communauté Européenne s'enrichit de deux nouveaux pays : la Bulgarie et la Roumanie , qui font partie des pays les plus pauvre d'Europe ... ''
S'enrichir de pays pauvres ... c'est poétiquement dit ...mais d'un point de vue économique et sémiotique, est -ce que cela a un sens ?
J'avais aussi entendu il y a quelques années : '' accumulé au bas du mur ...'' (sic)
Suite de notre prise de conscience culturelle :
Lettre A suite -
AVÉRER : Ce verbe est issu du latin : ''verus'' qui se traduit par VRAI.
Si nous disons d'une information qu'elle est est avérée, cela signifie donc qu'elle est VRAIE.
A la voie pronominale, ''S'AVÉRER'' ne peut être suivi de ''VRAI'' puisque ''s'avérer vrai'' est un pléonasme.
''S'avérer faux'', par contre, est une contradiction.
Si le doute vous habite ( ce qui ne devrait plus être le cas ..mais bon ...), il est possible de remplacer le verbe ''s'avérer'' par ''se révéler'' et donc libre à vous de rajouter à la fin vrai ou faux :
Ainsi nous dirons : La solution suggérée s'est révélée fausse
Sa résistance à la douleur s'avére étonnante
La Mort de Jacques Brun vient d'être avérée.
A bientôt ...
pour de nouvelles aventures ...
Bon ...à la demande générale, une petite blague pour commencer l'année de façon humoristique ( enfin je crois )
Comment fait-on pour faire aboyer une dinde ?
Vous l'aspergez d'essence et dès que l'allumette lancée l'atteindra,
vous entendrez : wwwooouuuuffffff ....
Bon ok, je sors ... Courage encore 363 jours et l'année est finie !
lundi, janvier 01, 2007
alone! maldonne!!
I take the apero toute seule ce soir...
c'est des choses qu'arrivent ...
Merci Ultimo pour la recette de la Mauresque... je vais donc m'initier à ce subtil nectar...
Je reviendrais plus tard ...
Druzi Ensurci