* Un dysfonctionnement électrique du cerveau serait la cause de la dépression, selon une étude publiée jeudi qui pourrait déboucher sur de nouveaux traitements pour cette maladie encore mystérieuse.
En procédant à des expériences sur des rats, les chercheurs américains de la faculté de médecine de l'Université Stanford en Californie ont découvert un principe qui pourrait permettre d'expliquer comment les multiples causes et traitements de la dépression convergent.
Ils ont utilisé une nouvelle technique d'imagerie du cerveau et se sont aperçus que les différents mécanismes de la dépression et de ses traitements finissaient par passer par un seul circuit électrique.
* Un groupe de chercheurs de l'Institut de géodésie de l'université a mis en évidence que le diamètre de la Terre, de l'ordre de 12 756,274 km, était en fait inférieur de 5 mm à la dernière mesure effectuée il y a cinq ans, a précisé à l'AFP Axel Nothnagel, qui dirige l'équipe.
Grâce à un complexe système d'ondes radio transmises dans l'espace, les chercheurs ont également découvert que l'Europe et le continent nord américain s'éloignaient de 18 mm par an.
Si cet écart est peu significatif pour le grand public, il est en revanche important pour l'étude des changements climatiques.
«Cela pourrait sembler être une toute petite différence mais c'est essentiel pour le positionnement des satellites qui peuvent mesurer la hausse du niveau des océans», a précisé M. Nothnagel.
*Un médicament expérimental, l'étravine, paraît prometteur pour les patients infectés par le virus du sida (VIH) pour lesquels les traitements de première ligne ne marchent plus, selon des essais publiés dans le journal médical The Lancet, daté de samedi.
La molécule, baptisée étravirine (le TMC 125, de la firme Tibotec) est un petit nouveau dans la famille des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI ou en Anglais NNRTIs) dont font partie la névapirine ou l'éfavirenz. L'étravirine est conçue comme une alternative pour les patients devenus résistants à cette classe de médicaments anti-VIH.
Les résultats intermédiaires de deux essais (DUET 1 et 2) en dernière phase («phase 3»), du processus d'évaluation des nouveaux médicaments, apparaissent «encourageants».
Les volontaires ont été répartis en deux groupes, l'un recevant un cocktail d'antirétroviraux comprenant le médicament testé, l'étravirine associé à une antiprotéase, le darunavir (nom commercial: Prezista, Tibotec division du laboratoire Janssen-Cilag lié à Johnson et Johnson), l'autre un cocktail de pilules contenant notamment un placebo, sans aucun effet thérapeutique, plus du darunavir.
L'objectif à atteindre avec les médicaments anti-VIH est de réduire la «charge virale» (quantité de virus dans le sang) en dessous de 50 copies par millilitre de sang, c'est-à-dire en dessous du seuil détectable afin de permettre une restauration des défenses immunitaires affaiblies par le virus.
Il s'agit de contrôler l'infection, les traitements actuels ne permettant pas de guérir du sida en se débarrassant définivement du virus.
À la 24e semaine de traitement, respectivement 56 et 62% des patients des deux essais sous étravirine avaient atteint l'objectif contre 39 et 44 % dans le groupe sous placebo.
Les effets secondaires indésirables de l'étravirine sont décrits comme
faibles à modérés et, à l'exception des éruptions cutanées, sont généralement comparables à ceux du groupe placebo.
Les patients avaient déjà été traités par une douzaine d'antirétroviraux (antiviraux anti-VIH) dont l'efficacité s'était épuisée et présentaient une ou deux maladies opportunistes profitant de l'affaiblissement de l'organisme dû au sida (tuberculose, champignons...).
L'étravirine réduit de moitié la progression clinique de la maladie sur la période étudiée, analyse Bernard Hirschel (Genève) dans un éditorial critique de ces essais qui devraient se prolonger à 48 semaines.
Et pour finir, quelques pensées du jour à méditer, d'un psychanalyste français Jacques Lacan :
«La vie ne songe qu'à se reposer le plus possible en attendant la mort. La vie ne songe qu'à mourir.»
«L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas.»
«L'interprétation n'a pas plus à être vraie que fausse ; elle a à être juste.»
«La définition du possible est qu'il peut ne pas avoir lieu.»
«L'acte ne réussit jamais si bien qu'à rater.»
«Si vous avez compris, vous avez sûrement tort.»
ahahahaha !
2 commentaires:
Est ce qu'il est devenu fou Mr lacan?
euh on ne sait jamais quand même ... sinon il a aussi dit :
« Le temps de mon analyse n'est pas le passé défini de ce qui fut puisqu'il n'est plus, ni même le parfait de ce qui a été dans ce que je suis, mais le futur antérieur de ce que j'aurai été pour ce que je suis en train de devenir. »
Mais bon .... voici un petit lien sur Jacques : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lacan
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