Quelques images d'échecs en tout genre pour bien commencer la semaine : http://failblog.wordpress.com
Je n'ai même pas pu voir la vidéo, ce sera une surprise pour tous. Le site semble ne pas faire démarrer les vidéos ...Je pense que c'est plutôt le réseau interne qui le bloque mais bon ... c'est System Of A Down, avec la chanson P.L.U.C.K., un groupe de folklore arménien ...
Puis, les réserves autochtones se vident de leurs enfants :
"Chez les Premières Nations du Québec, plus d’un enfant sur 10 (12%)* est retiré de sa famille par la DPJ (Division de la Protection de la Jeunesse) au moins une fois dans l’année. Du nombre, le tiers a moins de 5 ans*. Où vont ces enfants ? Très souvent à des kilomètres de chez eux, pour être élevés par des Blancs. Alors que la loi du Québec a été modifiée pour favoriser l’adoption rapide des enfants plutôt que l’incessant ballotement d’une famille d’accueil à une autre, c’est la panique chez les Amérindiens. Ils luttent maintenant pour éviter l’ultime assimilation et espèrent que le rapport que la vérificatrice générale du Canada doit remettre demain leur fournira quelques munitions.
«Je ne veux pas être comme eux.»
La phrase tombe, lapidaire. «Être comme eux», pour cette jeune Algonquine qui habite aujourd’hui à Val-d’Or, ce serait être alcoolique ou droguée et voir un bon matin la DPJ débarquer chez elle pour lui prendre ses enfants.
«J’ai une image négative de ma communauté, je sais, mais c’est bien ce qui arrive à mes cousines restées là-bas.»
Jusqu’à son adolescence, elle est passée d’une famille d’accueil à une autre. Parfois chez des Algonquins, parfois chez des Blancs. À 15 ans, elle était «sortie du système» et avait son premier appartement. Et son premier bébé. À 19 ans? Deuxième bébé. Les pères? Évaporés. Aujourd’hui, à 23 ans, elle est retombée sur ses pieds et étudie en éducation spécialisée.
La langue algonquine, elle la comprend mais ne la parle plus, ce qu’elle regrette, tout comme elle regrette de n’être pas «retournée dans le bois» depuis l’âge de 12 ans. Elle le regrette, mais elle préfère de loin voir ses enfants grandir en ville plutôt que dans sa communauté d’origine, où ils auraient tôt fait, selon elle, de devenir de petits voyous. " .../...
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