Allez hop, je rebalance des sortes d'écrits, mélange de réflexions intérieures et inutiles, d'écriture automatique et autre tortures mentales ... Si j'y arrive, je tâcherai d'écrire la suite. Enfin, si cela intéresse quelqu'un sinon je ne suis pas sûr mais bon j'dis ça ...
Allez, ( comme dirait El Direkktor ...), ça commence :
16 années de travail bureaucratique pur et dur et je ne m'en rendais même pas compte.
J'étais deja vieux sans m'en rendre compte.
Je n'avais pas à me plaindre. J’avais un salaire régulier, une vie sans emcombre, sans surprise,sans joie mais au moins j’étais vivant.
De temps en temps, je voulais juste mourir. Histoire de soufler un peu.
Je réalisais que la routine me pesait et que l'ennui me tuait à petit feu.
Ma voisine de bureau est une joueuse compulsive. Tous ses gestes la trahissent. Mais personne ne le remarque. Ou le monde s'en moque. Qu'elle utilise son telephone ses documents ses factures ...elle semble toujours jouer une partie de poker. Elle agit comme si elle était épiée, comme si les objets qu'elle prenait en main se transformaient aussitôt en cartes à jouer. La suspicion surgissait. La paranoïa se lisait à travers son regard.
Elle est jolie pourtant. Sauf que cette maladie la bouffe.
Cela la rend désagréable et impatiente. Les seuls moments oú elle communique avec moi, c'est lorsqu'elle a besoin d'argent.
Mon erreur a été de commencer à lui en donner. Le problème est que je suis trop généreux car je sais que je ne reverrai jamais cet argent. Mon problème fut que je me crus plus intéressant et plus fort que la passion du jeu ; que je serai assez bon pour la distraire.
Erreur grave. Son regard scintillait uniquement lorsque j'amenais l'argent et, aussitôt le don accompli, je n'existais plus. Et pourtant j'insistais, je pensais être capable de la sauver. J'avais depuis longtemps abandonné la séduction ou la tentative d'approche de séduction même. Je voulais juste l'aider mais elle profitait, et ce, sans aucun remord.
C'est à partir de là que tout se déclencha. La petite étincelle qui mit le feu aux poudres et qui ravagea tout mon univers.
Elle ne méritait pas cela et les autres non plus mais la machine était en route et la haine, froide, calme et précise m'aveuglait littéralement. Une chose unique était claire dans mon espit : je ne serai pas le seul à souffrir cette fois-ci. Pas d'égoisme dans la douleur. Partageons-la allègrement et sans retenue aucune.
Je suis juste un imbécile mais je saurai trouver ton point sensible, ta félûre camouflée, ton sombre secret inavoué. Car nous en avons tous un ... Une fois découvert, je le mâcherai précautionneusement, le digèrerait, le regurgiterait pour ensuite te le recracher en plein visage.
Il faisait beau le jour ou tout s'est mis en place. Etait-ce le signe que cela se placait sous de bonnes augures ?
Le travail était assommant et pénible. Comme d'habitude, je refaisais, tel Pénélope et sa tapisserie, le travail de la semaine passée car mon supérieur m'avait demandé de le refaire. Pas de raison précise ; quelques explications vagues justifiant cet acte, somme toute, inutile. En même temps, il ne pouvait faire autrement : cette attitude de dominant était la justification de son poste. Il ne servait à rien mais il nous faisait travailler ,même si cela signifiait refaire et refaire la même chose jusqu'à l'écoeurantite ... Tel était l'estime que j'avais pour mon patron. Ni plus, ni moins. Il me payait et donc, j'obéissais à ses désirs "professionnels". Tant pis pour moi si je n'y croyais pas, j'étais l'exécutant et je fermais ma gueule.
Il fut un temps où je l'ouvrais mais cela ne m'attira que des ennuis et des démotions par principe ... J'acquis l'intime conviction qu'il ne servait à rien de contester ou de tenter d'essayer de modifier l'ordre établi. Si ce n'était pas une idée du chef, cela ne valait strictement rien. Point final.
Tous les jours, je venais travailler de bonne heure afin d'avancer dans ma tâche subalterne et monotone. Rien ne transparaissait. Je restais l'humble soumis, la sous-merde docile sans ambition.
Pas ou si peu de sécrétions intellectuelles que cela en devenait avilissant ... Mon cerveau, durant ces heure creuses, était en mode "amorphe", degré zéro de l'activité neuronale. Mais, aussitot mes heures dites de travail terminées, une transformation machiavélique s'opérait. Le calculateur obsessionnel surgissait et l'inéluctable machine se mettait en branle.
4 commentaires:
Beuuuhhh...c'est fini?
allez...
Bon alors ..au moins un ...je vais continuer ... ! J'essaye de faire la suite cette semaine !
La suite! (l'ambiance de boulot me rappelle quelque chose...)
impressionnant!!! comme toujours!!
surtout sur la fin ... moi aussi j'en redemande!!
Gros bizou
Druzi
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