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Vitupérations et autres éructations en tout genre **** Paul Léautaud a dit : "Soyez toujours en état de prudence, de méfiance, de contrôle à l'égard de tout ... Soyez jusqu'à la fin en état de mécontentement, de vitupération, d'agression contre tout. L'homme qui arrive à trouver que tout est bien est un demi-mort ...je vous souhaite ...de faire votre carrière sans honneurs ni récompenses ..." "Lettre à un Ami" 1937
Même son de cloche du côté du groupe Mouvement Montréal français. «C’est épouvantable! Je trouve ça complètement inacceptable. Une faute comme ça, c’est la première fois que je vois ça. C’est un autre signe de la dégradation du français», affirme le porte-parole de l’organisme, Mario Beaulieu.
À qui la faute?
"Craignant d'avoir bu un verre de trop pour être en mesure de prendre le volant, une mère de 35 ans a demandé à sa fille de neuf ans de conduire son véhicule.
La police provinciale du comté de Lanark, en Ontario, a indiqué qu'un policier avait intercepté un véhicule, dimanche soir, après s'être aperçu que le conducteur était une enfant. Le policier avait remarqué que le véhicule circulait à basse vitesse.
La police a déterminé que l'enfant ramenait la voiture à la maison à la demande de sa mère, assise dans le siège du passager. Un alcootest a permis d'établir que le taux d'alcoolémie de la mère se situait à l'intérieur des limites permises par la loi.
La police a cependant déposé une accusation pour conduite imprudente.
«Elles étaient presque arrivées à la maison», a indiqué mardi l'agent Paige Whiting."
Bon ben alors .... c'est pas si grave !!!!!! Des fois, je me demande ...
Janet Lane, âgée de 68 ans, attendait un ami sur un banc à Torquay, dans le Devon (sud-ouest de l'Angleterre), quand l'un des jeunes lui a saisi son sac contenant le montant de sa retraite en liquide.
«Je pense, a-t-elle déclaré, que ces garçons ont vu une petite vieille et ont dû croire que j'étais une proie facile mais je n'allais pas rester assise sans rien faire et les laisser se tirer avec mon sac».
«Sans vraiment réfléchir, a-t-elle poursuivi, je me suis levée d'un bond et les ai poursuivis aussi vite que je pouvais, en leur lançant des cris. J'étais scandalisée».
Après une course-poursuite, Janet Lane, ancienne championne de cross-country qui représentait les couleurs de son pays dans les années 50, a réussi à rattraper l'un des jeunes et l'a saisi par le col. «Il était si effrayé qu'il a laissé tomber mon sac et a réussi à se dégager».
Janet Lane, aujourd'hui infirmière à la retraite, se maintient en forme en nageant et en pratiquant la marche à pied. «j'ai été enchantée de me remettre dans le bain. Je n'avais pas couru comme cela depuis que j'étais jeune».
La police britannique a toutefois recommandé de ne pas suivre l'exemple de Janet Lane.
Je me trouve dans un tournoi de soccer ou ma fille joue …
J’ai tendance à bouillir face à certains commentaires désobligeants ou ineptes de certains parents (qu’ils soient de l’équipe de ma fille ou pas) alors j’en profite pour m’écarter et prendre des photos en action afin de les offrir ensuite aux parents …
Avouez que cela part d’un bon sentiment ! Je leur fait un cadeau et je leur épargne la vie en même temps ! Quel mécène je fais !
Bref, je prends mes photos tranquilles dans un coin peinard à l’abri des cris et hurlements de la foule en délire. C’est la finale.
Les joueuses sont fatiguées et il fait chaud, cela pousse pas mal et les fautes surgissent de toute part. Une des filles de l’équipe de ma fille, très technique mais pas très rapide en course se fait pousser cordialement avec un léger coup de coude dans les côtes ( peut-être pas volontaire …soyons indulgent…). Elle tombe et pleure.
Soudain j’entend derrière moi ( et en anglais mais je ferai une traduction simultanée donc directement en français), une voix arrogante et grasse :
« -Ahaha, ça lui apprendra ! Elle pousse les autres mais elle n’aime pas se faire pousser ! »
Je me retourne pour voir un personnage d’environ 1m85 de haut et pas loin d’un mètre 50 de large compte-tenu de sa circonférence stomacale relativement proéminente. J’inspire. J’essaye de ne pas réagir mais je n’y arrive pas. Je tente une action neutre, histoire de ne pas faire monter ma tension artérielle.
« Ça pousse des deux côtés ! », lançais-je doucement, en étreignant un peu fort la poignée-batterie de mon appareil-photo Rebel XT 8mega-pixels. Je connais cette fille et ce n’est vraiment pas son style de pousser les autres … sa force, c’est la technique et les tirs directs … mais bon je n’en dis pas plus.
« -J’ai regardé tous les matchs et cette fille-là pousse sans arrêt ! C’est inacceptable ! Ça lui apprendra ! », aboie-t-il goguenard.
J’expire. Je le regarde. Je sens que ça ne va pas être facile.
« Ah ouais ? Je ne savais pas que j’avais affaire à un expert footballistique ici dans un tournoi de filles de 10 ans ! A voir votre puissance musculaire abdominale, ça doit faire un moment que le sport vous a abandonné! », osais-je argumenter en mettant à off mon appareil-photo au cas ou je doive subitement le déposer à terre dans l’herbe fraîchement coupée.
Une autre voix, plus nasillarde celle-ci et féminine (enfin ça y ressemble vaguement en tout cas) surgit de l’autre côté de mon orifice auditif droit.
« Laisse-le, ne parle pas aux abrutis ! »
J’effectue un léger pivot de 180 degrés de la tête pour aboutir devant une masse informe munie d’une robe look table de pic-nic kitsch des années 60.
« Euh …vous , je ne vous ai pas parlé. Alors fermez votre bouche ! » rétorquais-je en essayant de me contenir.
« C’est pas à vous que je parle. Je parle à mon mari » me lance Jabba the Hut au féminin.
Le mari de l’extra extra-terrestre ( oui faut l’écrire au moins deux fois pour bien saisir l’importance volumétrique du sujet) se rapproche de moi ( l’inconscient) et me balance avec un air arrogant :
« Ouais, c’est ma femme qui me parlait alors t’as pas à lui dire de se taire. Est-ce que c’est clair ou faut que je le réexplique ? »
Mon battement de cœur augment de 45 pulsations soudainement et ma jambe droite commence à s’agiter frénétiquement. Ça y est, j’ai les abeilles.
Je me crispe un instant et camoufle le rictus qui essaye de s’immiscer sur ma lèvre supérieure :
« Qu’est-ce que tu veux là ? Tu veux te battre ? …
Non mais tu t’es regardé avant de me menacer comme ça ? Tu vas vouloir tenter de me frapper … je vais avoir le temps de le voir venir, d’aller boire une bière et de l’esquiver !
Ensuite, soit tu vas t’écrouler comme une merde devant moi en insuffisance respiratoire, soit je vais enchaîner avec un crochet au foie et un aplatissement de ta proéminence nasale au fin fond de ton goitre graisseux et purulent, ce qui fait que la prochaine fois que tu voudras te moucher, il faudra que tu te passes la main par la bouche …
C’est ça que tu veux ? … »
C’est à ce moment qu’il a décidé de reculer prudemment et de tourner les talons avec Jabba …
Et moi j’étais énervé pour le reste de la journée …
Il était dix heures du matin …
Monde de merde.