mardi, janvier 04, 2005

ça oui, ça glisse, au pays des mères Veil...

Endormie sous le feuillage d'un chêne,
La belle alanguie est prisonnière d'un songe.
Le soleil ne cesse de veiller son rêve,
Son rêve que le bord de son esprit longe.

Elle sentait la tiédeur d'un baiser ...
... Le soleil lui caressait son visage, son nez...
Elle sentait le baiser sur son ventre,
Comme une bouche humide et obéissante.
Le soleil chauffait ce corps vibrant,
Le tenait dans cet état latent.
C'est l'astre qui, rouge de plaisir,
Jouait de ses langues à la faire frémir.

Sur ses cuisses sa jupe avait été remontée
Par une main trop timide pour y rester.

Et l'inconsciente reposait sans plus de pudeur,
Abandonnée, demie nue et sans frayeur...
Et lui, la regardait s'ouvrir sans regret,
Aux feux de ses milles rayons secrets,
Recherchant de ses doigts gantés de chaleur,
Le pur instant d'intime bonheur...




D.J.
(extrait du Journal de Corps de Debility Jane, Livre III, chapitre 1,
"Joue au Jour du i, et paume de mains")








10 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est beau...

Barbarella

druzilla a dit…

merci barbarella,
c'est chaud aussi... non?

Anonyme a dit…

c'est le moins que l'on puisse dire mais...l'amour c'est ça!!
Bizoux et tous mes voeux à toi

Barbarella

El Ultimo Bastardo a dit…

éh oh ... vous allez vous calmer vous deux ...

Faut mettre un choix dans la date ... c'est tout ... sinon ça fait un beau parallèle au Dormeur du Val ....

dans un autre style ...

Anonyme a dit…

t'es jaloux ou quoi poupoule....
Barbarella

Anonyme a dit…

Et puis des choix faut pas en mettre que dans les dâttes...
Churtout, dans les cheveux, les chauchures et un peu dans la vie auchi...Et tout à coup tout vous paraîtra plus choux...
n'importe quoi...
Biz
Barbarella

Anonyme a dit…

En vrai, c'est ça que j'avais envie d'écrire sur l'amour...


Dans l'échancrure de ses nuages
Quand la montagne porte seins nus
Des aubes tièdes jusqu'au mirage
Mes mains deviennent l'ombre des nues.

Entre silence et métissage
Entre sommeil et petit jour
Je te délace comme un corsage
Pour faire une place à mon amour

Tout piqueté de diamants doux
Quand la rivière défait son lit
Et qu'elle écarte ses genoux
Mes mains deviennent le chant des pluies

Entre confesse et pieu mensonge
Entre caresse et demi-tour
J'ouvre tes voies que je prolonge
Pour faire une place à mon amour

Et sur la mer vaguement femme
Quand ses courbures se silhouettent
Et qu'elles se gonflent et qu'elles réclament
Mes mains deviennent ce qu'elles souhaitent

Entre un baiser et un détour
Entre ma peur et ton sanglot
Je te silence à demi mots
Pour faire une place à mon amour


c'est Art mengo qui a écrit ça...

druzilla a dit…

Hé Art Mengo! Connais pas trop! Mais ça me donne envie de voir comment il s'y prendrait pour mettre en gestes ce qu'il dit joliment au verbiage! Pas vrai les filles?

El Ultimo Bastardo a dit…

puis pour en revenir au titre ... c'est vrai que ça glisse ... ça m'a couté une bagnole ....

Art Mengo .... j'l'avais oublié celui là .... pffff ...merci Barbarella de refaire ressurgir des souvenirs pénibles de mon passé troublé et troublant ...

Anonyme a dit…

Eh ben...Pour un bousie la bouse et un souvenir pénible du passé, lui au moins il sait parler des femmes...
Et parce que vous m'avez énervée, comme dit mamzelle Amélie: Vous au moins vous risquez pas d'être des légumes...parce que même les artichauts ils ont un coeur....