jeudi, septembre 29, 2005

Je ferme les yeux ...et je les vois encore
je peux sentir leur présence
Rien ne signifie plus rien pour moi

Ne pas aller trop loin
Eviter de trop y croire
Ne pas trop s'approcher
Eviter de chuter

Mais les voix résonnent encore
Cela finira comme ça de toute façon
Cela finira comme ça un jour
Accélération des pulsations cardiaques
Fondu au Noir ...

voilà les premiers dont je me souviens à mon réveil ... écriture automatique ? ou prolongement de mon rêve ... ou chute vertigineuse de mes neurones ...
Je ne sais pas trop ...

Va falloir que j'essaye de dormir .... un jour ...
quand je serai mort peut-être ...

mardi, septembre 27, 2005

Hier ...

Hier je discutais avec Ramon :

- Je suis allé voir King Kong ...
- ah ?
- ...
- ... et puis ?
- ... et ben il est vachement poilu ...

mercredi, septembre 21, 2005

Y a 18 ans

disparaissait Jaco Pastorius ...un 21 septembre donc ....
Un Grand Mossieur de la Basse électrique ...

voilà ...

mardi, septembre 20, 2005

La guerre de l'ADN

On se croirait quelque part dans l'"UniMonde" du roman de Maurice Dantec, Cosmos Incorporated . Ou dans le dernier Houellebecq. La scène qui suit est pourtant bien réelle. Dans une salle à manger parisienne, en ce mois de septembre, un père de famille pose un petit buvard rose, marqué de quatre ronds, sur la table. Il dépose un peu de salive dans le premier cercle, puis invite ses trois enfants à l'imiter dans les autres ronds. L'opération est terminée.


Le buvard est glissé dans une enveloppe. On timbre, on poste, on attend. Cinq à quinze jours plus tard, le facteur viendra avec les résultats. "Oui, tu es mon père. Non, tu n'es pas ma fille." Cela s'appelle un test de paternité. Et c'est désormais accessible à chacun, via Internet notamment ­ "règlement discret par carte bleue".

L'acide désoxyribonucléique est désormais partout. Dans les maisons, dans les prétoires, dans les morgues. Obtenu sur des éléments aussi divers que du sang, des cheveux, des os, du sperme, un vêtement ou un mégot, son origine revient à un Britannique, le professeur Alec Jeffreys. Son principe repose sur le caractère génétique unique de chaque individu ­ son code ­, mais identique, pour une moitié, à chacun des parents biologiques du sujet.

On parle aujourd'hui d'empreintes génétiques comme on parlait naguère des empreintes digitales. Les séries télévisées françaises qui exhibent encore, dans les commissariats ou les bureaux des juges, le test ADN sous forme de codes-barres, comme au temps d'Alec Jeffreys, sont en retard. Les tests se déclinent à présent en chiffres et en graphiques. Sur d'autres points, la fiction télé est en avance. Chez le "commissaire Navarro", l'analyse est exécutée en cinq minutes ­ il faut en réalité six bonnes heures. De Las Vegas à Miami, dans la série américaine Les Experts , l'ADN fait en tout cas partie du décor.

Sur Internet, à "Test de paternité", l'offre est de plus en plus importante. Pour 280 euros ­ 320 pour le "test de fratrie basique" ­, de nombreux laboratoires européens proposent des kits de prélèvements à effectuer à domicile, pour des "probabilités de paternité de 99,999 %" ­ 100 % s'il s'agit seulement d'exclure et non de prouver un lien de père à fils. Le kit-buvard ou Cotons-tiges de couleurs différentes est envoyé sous pli anonyme. Ceux qui préfèrent recevoir l'enveloppe ailleurs qu'à la maison, pour plus de discrétion, peuvent fournir une autre adresse.

Pour les Français, le pli sera forcément posté de l'étranger. D'Angleterre, d'Espagne, des Pays-Bas, du Canada ou des Etats-Unis. La loi de bioéthique du 29 juillet 1994 réserve en effet la saisie d'empreintes génétiques à des missions de médecine et de recherche ­ le plus gros marché de l'ADN. Et l'interdit, pour le reste, en dehors d'une mission judiciaire. Si un père de famille porte plainte contre sa femme ou sa compagne parce qu'il a de gros doutes sur une paternité avérée ou en devenir, seul un juge d'instruction peut décider le prélèvement génétique. Les labos français ne peuvent effectuer de "tests de confort".

En 1998, la justice avait ordonné l'exhumation d'Yves Montand, inhumé sept ans plus tôt au cimetière du Père-Lachaise. Une jeune femme affirmait que son enfant, Aurore Drossart, était le fruit d'une liaison de tournage avec l'acteur. Sur la foi de témoignages et d'une ressemblance physique frappante, le tribunal de Paris lui avait donné raison en 1994. L'ouverture du cercueil avait choqué. Mais les critiques étaient vite retombées quand les expertises du professeur Christian Doutremepuich, qui dirige un laboratoire privé réputé à Bordeaux, démontèrent la thèse Drossart. Montand était, si l'on peut dire, "innocent".

Le dossier fut clos. "Initialement affolée, l'opinion fut rassurée de voir que les tests pouvaient aussi infirmer des mensonges" , se félicite M. Doutremepuich. L'ADN venait de s'offrir la plus belle des campagnes de publicité. Depuis, les demandes fleurissent. Selon une étude publiée par The Lancet , la prestigieuse publication scientifique britannique, les "fausses paternités" représentent 2,7 % de l'ensemble des déclarations de naissance. "En gros, un enfant sur trente n'est pas de son père" , résume le professeur Jean-Paul Moisan, qui a quitté le CHU de Nantes en 1988 ­ avec 22 de ses collaborateurs ­ pour créer l'Institut génétique Nantes-Atlantique (IGNA), un laboratoire privé. "Il existe une énorme demande silencieuse" , confirme Marie-Hélène Cherpin, qui ­ signe des temps ­ vient à son tour de quitter le Laboratoire de police scientifique (LPS) de la préfecture de Paris, où elle régnait depuis 1994, pour rejoindre le laboratoire Mérieux, à Lyon, et y monter un département de génétique. "On effectue entre 1 000 et 1 500 recherches par an, mais la demande potentielle est dix fois supérieure. Elle ne voit pas le jour parce que les gens n'ont pas le courage d'entamer une procédure judiciaire."
"Marché" restreint, mais symbolique. La recherche en paternité, qui permet, en matière judiciaire, de régler des querelles d'héritage, fait écho à l'air du temps. L'heure est "aux problèmes identitaires, aux demandes très fortes de certitudes, que l'on entend notamment dans les familles recomposées" , témoigne le magistrat Denis Salas, auteur de La Volonté de punir, essai sur le populisme pénal (Hachette littératures, 2005) et spécialiste des problèmes de filiation.


Face à ces demandes en souffrance, à cette fuite à l'étranger, les labos français plaident leur cause. "Ça me rappelle les années 1960, quand les femmes qui voulaient avorter avaient recours aux faiseuses d'anges ou aux cliniques suisses ou anglaises", explique le professeur Moisan. "La loi de bioéthique, qui se voulait tellement stricte, a été détournée. Du coup, sans ordonnance, sans médecin de famille, les couples sont laissés face à eux-mêmes." M. Doutremepuich est d'accord : "La recherche ADN permet une pacification. Les gens ne vont pas au test de paternité s'il n'y a pas, auparavant, un problè me de couple." La familiarité de la société avec l'ADN devient chaque jour plus visible.

Vendredi 19 août, au Venezuela. Les familles des 160 victimes de l'accident du vol Panama-Fort-de-France, trois jours plus tôt, ont empli le hall de la faculté de médecine de Maracaïbo. Les questions fusent. Dont celle-ci qui revient avec insistance : "Qui fera les recherches ADN qui nous permettront d'identifier les corps ?" Il n'y a pas de laboratoire d'expertise génétique dans ce pays d'Amérique latine. C'est donc le laboratoire bordelais de M. Doutremepuich qui a été chargé des tests génétiques. Une solution simple pour une fois.

A chaque crash d'avion, désormais, c'est une véritable bataille commerciale qui s'engage entre les labos du monde entier pour s'emparer du marché. Chacun met en branle ses amitiés et ses alliances, joue des tensions diplomatiques entre le pays de la catastrophe et celui dont sont originaires les victimes. A chaque épisode de ce type, le ministère des affaires étrangères veille à ne pas froisser ses interlocuteurs en proposant les services de labos français.

C'est ainsi qu'après le tsunami qui a balayé le Sud-Est asiatique en décembre 2004 ­ 200 000 morts, dont 95 victimes françaises dénombrées et 83 identifiées à ce jour ­ les cadavres sont d'abord partis vers des laboratoires chinois. Lesquels, de source française, se sont heurtés à des problèmes d'interprétation de spectres. Un protocole d'accord fut finalement signé le 24 mai entre l'un des pays les plus touchés, la Thaïlande, et la Commission internationale pour les personnes déplacées (CIPD) : les restes humains ont été convoyés à Sarajevo. "Avec les charniers de la guerre et les problèmes d'identification de cadavres, l'ex-Yougoslavie connaît" , admettent les concurrents français. La CIPD se flatte d'ailleurs de disposer d'une "grande expérience et des techniques" mises au point là-bas. Le logiciel de Sarajevo serait en mesure d'extraire des profils ADN d'échantillons de tissus "même très détériorés" .

"A chaque catastrophe aérienne se produisant dans un pays non européen, on voit trois ou quatre médecins un peu malins mesurer les enjeux, puis créer leur propre laboratoire de génétique" , observe le psychiatre Ronan Orrio, du CHU de Nantes, spécialisé dans le suivi des catastrophes. Souvent, au vu des bas prix proposés, les laboratoires français préfèrent décliner l'offre. Le laboratoire de Sarajevo est financé par neuf pays. Et c'est l'Union européenne qui aide à la mise en place d'un institut médico-légal en Tchétchénie.

Cyclone Katrina, crashs d'avions, attentats meurtriers, comme ceux du World Trade Center, de Madrid ou de Londres : à chaque drame, on veut savoir. Les papiers d'identité sont souvent retrouvés loin des corps déchiquetés, les bijoux ont été dispersés, les cicatrices ou les tatouages sont devenus illisibles. L'examen des prothèses ou des plombages de la mâchoire inférieure par les dentistes légistes ne suffit pas toujours. On veut être certain. Pour des raisons financières, bien sûr, les certificats de décès et d'authentification sont nécessaires pour les assurances et les héritages. Mais aussi pour d'autres raisons, qui tiennent à l'humeur de l'époque.
Imaginait-on des demandes aussi précises, il y a seulement cinq ans, quand un chalutier faisait naufrage en Bretagne ? L'authentification fait partie de ces nouveaux rituels de mort, mi-religieux mi-laïques, qui font aujourd'hui florès. Lors d'un récent naufrage, à Lorient, six corps avaient été solennellement enterrés. Deux familles ont eu un doute. On a exhumé et analysé. Dans les cercueils, deux corps avaient été intervertis. "Aujourd'hui, on veut la preuve suprême" , résume Denis Salas. "La vérité biologique apparaît comme la vérité absolue. Le besoin de trace rejoint cette formidable demande victimaire qui signe notre époque."
La technique des empreintes génétiques a été appliquée pour la première fois dans une enquête criminelle en Angleterre en 1985. En dix ans, la méthode s'est largement répandue, modifiant profondément les pratiques policières et judiciaires. En 2001, "l'affaire Caroline Dickinson" l'a définitivement consacrée en France. Francisco Arce Montes, qui avait violé et assassiné la petite Anglaise à Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine) pendant l'été 1996, était installé en Floride. Reconnu par hasard, il fut finalement confondu par ses empreintes génétiques après que 300 témoins eurent été interrogés et 3 600 tests ADN effectués.


Ce sont les sept assassinats perpétrés par Guy Georges, entre 1991 et 1997, qui ont précipité la création, par le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, d'un fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Le tueur en série avait été arrêté une première fois en 1995, mais, faute de fichier centralisé, les policiers n'avaient pas pu effectuer de comparaisons génétiques. Guy Georges s'en tira avec trente mois de prison. A sa sortie, en 1997, les meurtres recommencent. Le tueur dit "de l'Est parisien" ne sera finalement confondu qu'en mars 1998, grâce aux recherches d'Olivier Pascal, du laboratoire de génétique moléculaire de Nantes.

La mise en place du Fnaeg, à Ecully, près de Lyon, par la sous-direction de la police technique et scientifique (PTS), a surchargé les six laboratoires publics de police et de gendarmerie ainsi que les semi-institutionnels, comme celui de l'hôpital Raymond-Poincaré, à Garches. "Les labos d'Etat ne peuvent pas tout faire" , constate Marie-Hélène Cherpin. Ministères de la justice et de l'intérieur multiplient les appels d'offres pour tenter de "rentrer" à toute force dans le fichier central 400 000 profils et 70 000 traces à comparer chaque année. "On n'est pas chez Carrefour !, se plaint le docteur Pascal, les labos privés pratiquent aujourd'hui le dumping, avec des recherches sans garantie de qualité ­ deux analyses à deux temps différents ­, pour 85 euros l'échantillon hors taxes." Pour lire la "boîte noire" de chacun, comme dit Dantec, ce n'est pas cher payé.

Ariane Chemin
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-690845@51-628866@45-100,0.html

Article paru dans l'édition du 21.09.05

lundi, septembre 19, 2005

Purée ..J'ai encore changé de place ..pas de beaucoup cette fois-ci ..un pivot de 90 degrés ..mais là je suis entouré de 5 écrans 22 pouces + 2 TV ..et mon écran "flicker" tellement que j'ai envie de gerber toutes les 10 minutes ....

va falloir que je fasse quelque chose ...ça peut pas durer comme ça longtemps ...

vendredi, septembre 16, 2005

Les Baby boomers finiront bien par crever ...

«Les boomers finiront bien par crever»Marc Rochette 15 septembre 2005 - 07h15

Quand Alain Samson a lâché le titre de son tout nouvel ouvrage, les éclats de rire n'ont pas tardé, d'autant plus que son auditoire était constitué en bonne partie de la génération X.

Prenant effectivement la parole au premier déjeuner lève-tôt de la Jeune Chambre de commerce de la Mauricie, le conférencier aura vite capté l'intérêt des jeunes gens d'affaires présents en abordant la question du choc des générations.«Les entrepreneurs craignent moins de perdre un client qu'un employé et ils sont pris au dépourvu par les comportements de plusieurs des membres de leur personnel», a-t-il pu témoigner à la suite d'échanges récents avec un groupe d'employeurs.
Et quand il a demandé à d'autres entrepreneurs ce qu'ils pensaient de leurs plus jeunes employés, il s'est fait dire qu'ils n'étaient pas loyaux, ne voulaient pas faire leurs preuves... et clavardaient en travaillant!«Il est impossible pour un patron de bien s'entendre avec ses employés s'il n'arrive pas à comprendre ce qu'ils sont, l'inverse étant également vrai», écrit-il dans son bouquin.C'est dans ce contexte que M. Samson juge important de bien connaître les caractéristiques des différentes cohortes générationnelles.

Les traditionnalistes

Il y a d'abord la cohorte des traditionnalistes, ceux qui sont nés avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette époque plutôt difficile les aura amené à développer un besoin de sécurité, la peur du risque et la tendance à tout économiser.Les circonstances les auront donc façonnés de la manière suivante: ils apprécient un système hiérarchique clairement défini, trouvant normal de faire ce que le patron demande, ils font confiance aux institutions, ils sont loyaux et conformistes en plus de croire en la loi et l'ordre.

Après la guerre et avant la télévision, ce fut le moment de faire des enfants. Et c'est cette période, de 1945 à 1964, qu'on a appelé le baby-boom. Ils sont très nombreux et, le poids de leur nombre aidant, ils ont été en mesure de s'imposer dans la société pendant toute leur vie. Ils l'ont façonnée en fonction de leurs besoins propres et ils sont présentement au pouvoir.

Les baby boomers

Or, les boomers se divisent en deux groupes séparés par le choc pétrolier de 1973: les idéalistes et les cyniques.Les premiers ont vu naître le rock-and-roll et la contraception, vécu la révolution sexuelle et découvert le monde avec Expo 67. L'État s'est mis à enfler et Renée Claude chantait «C'est le début d'un temps nouveau».«Après leur jeunesse oisive, ils sont devenus compétitifs, ils aiment mieux dépenser qu'économiser, ils sont convaincus que le monde leur doit tout, ils pensent prioritairement à eux et souhaitent voir leurs besoins comblés instantanément», décrit l'auteur.Pour leur part, les seconds ont réalisé que le progrès et la science avaient des limites, ils ont découvert que l'Occident ne pouvait pas gagner toutes les guerres et ils ont assisté à une brusque chute de la classe politique.

«Les cyniques sont des solitaires, matérialistes, endettés et ils sont cyniques surtout à l'égard des gouvernements», précise M. Samson.La génération XLes X sont nés entre 1965 et 1980. Les plus jeunes ont donc aujourd'hui 25 ans et les plus vieux, 40 ans. Selon le spécialiste, c'est une génération qui a grandi à une époque où ce n'était plus à la mode d'être ou de faire un enfant.

«Parce que leurs deux parents travaillent, les X ont été les premiers à se retrouver avec la clé de la maison autour du cou, découvrant les jeux vidéo avec la console Atari. Ils ont eu l'impression d'arriver après le party alors qu'on les bombardait de publicités sur le sida. Ayant vu leurs parents se faire mettre à pied, ils se sont promis qu'ils ne mettraient jamais leur avenir entre les mains d'un employeur», fait-il remarquer.

Indépendance, besoin de défis, plaisir, changement, ouverture d'esprit et aptitude au travail multitâche: voilà autant de valeurs qui les caractérisent alors qu'ils ont dû affronter un marché du travail hostile.

La génération millénaire

La génération des années 80 et suivantes, celle du millénaire, est marquée par une nouvelle valorisation de la maternité. C'est l'époque des poupées Bout d'chou et des films du genre «Maman, j'ai raté l'avion». Ces jeunes auront des parents plus âgés, de plus petites familles, un meilleur encadrement et une plus grande stabilité familiale après que le taux de divorce et d'avortement eurent atteint un sommet à la fin des années 70. «Ils maîtrisent bien les nouvelles technologies, sont tolérants, ont foi en l'avenir, apprécient le changement, sont des joueurs d'équipe, se préoccupent de l'environnement et sont branchés sur le monde», a-t-il conclu tout en proposant un partenariat inter-générationnel avec, comme règle platine, «fais aux autres ce qu'ils voudraient qu'on leur fasse».

http://www.lapresseaffaires.com/nouvelles/texte_complet.php?id=8,2004,0,092005,1163801.html&ref=newsletter
4 heures du mat', j'ai pas de frissons, j'monte pas le son
mais je suis réveillé comme un con
Impossible de me rendormir ...
Alors me voilà
à remplir des feuilles noires
pour éviter l'Angoisse
de la page blanche ...
pour oublier que le sommeil n'est pas là ...

et que le soleil non plus ...

jeudi, septembre 15, 2005

bof ...4eme edition

Ce matin je me suis réveillé,
il faisait encore nuit
Je pense avoir dormi mais je ne suis plus sûr de cela en y réflechissant.
Pas plus grave que ça ... je ne me sens pas fatigué
mais pas si reposé que ça ...comme si je subissais un engourdissement du corps au complet,
de la tête aux pieds ... et le crâne pris dans un étau ...
Plutôt pénible de se réveiller avec un mal de crâne tenace
mais on s'y fait ...après quelques heures ...
on s'occupe ...et depuis 4 semaines
J'ai assez de travail pour 20 heures effectives par jour ...

mais ça m'occupe ... et j'ai l'impression de préférer ça à rien foutre et à
attendre des décisions qui ne venaient jamais il y a quelques temps ...
Là ça avance et ça roule plutôt bien malgré le peu de temps, le manque d'effectif et etc ...

Suis-je devenu un workaholic ?



Monde de Merde ...

vendredi, septembre 09, 2005

Petite Mort

http://beautifulagony.com/

Bien joué ...

Pour avoir voulu économisé 20 milliards de dollars pour ne pas renforcer ou consolider les digues et Barrages de la Nouvelle Orléans, face à un Ouragan prévu depuis plusieurs mois ...
Face de boeuf Bush se récupére une facture de 150 milliards de dollars de réparation ( après 100 milliards du 11 Septembre ...) et des diziane de milliers de morts qui remontent à la surface après l'évacuation de l'eau ...

Des fois et ben je me demande des fois ...
Si l'intelligence a des limites ... la Bêtise, semble-t-il, n'en a point ....


Monde de Merde

jeudi, septembre 08, 2005

People vs the Banks

http://politics.yahoo.com/s/prweb/20050825/bs_prweb/prweb276608

bon ok c'Est de lA'nglais ..mais c'est intéressant pour les Canadiens : recours collectif contre les Banques ...car les Banques sont des voleuses .... en général ... c'est pas moi qui le dit ...je résume l'Article ...

mais bon j'dis ça ...

Je repars bosser ..désolé ...vraiment pas le temps d'en faire plus ces temps-ci ... ça paye l'essence qui augmente ...

mardi, septembre 06, 2005

images et sons

Si vous allez là :
http://www.fleche-dor.com/fr/video.php
vous pourrez entendrer Ramon jouer de la guitare ...avec Michel ...
J'allais écrire un truc super bien ... j'étais hyper motivé et tout et tout ...mais là on me dit que j'ai une réunion ... bon je reviens ...

c'est ballot ..ça aurait pu être bien ...

lundi, septembre 05, 2005

houellebecq OR Wrongbecq?

PARIS, 21 août (AP/AFP). Michel Houellebecq vole déjà la vedette aux 662 autres fictions de la rentrée littéraire, avec "La possibilité d'une île", gros roman d'anticipation auquel est déjà accolé le mot "polémique". Ce roman met en scène un personnage contemporain, Daniel, et ses clones, des "néo-humains" qui souffrent d'avoir renoncé à leur part d'humanité. Certains y verront une décapante méditation philosophique, d'autres une géniale dénonciation du prêt-à-penser contemporain et d'autres enfin les provocations d'un vieux râleur frustré, obsédé par les fellations.
Rarement, un roman et son auteur auront connu un lancement aussi fracassant: la plupart des grands médias écrits qui, pourtant, sont loin d'avoir tous aimé ce livre, ont décidé dès la mi-août de leur consacrer une très large place. Des critiques plus que mitigées "Le train Houellebecq est donc parti à vive allure. A part son étonnante plongée dans la cinglerie d'une secte, un des aspects les plus intéressants du livre a trait à la hantise du vieillissement, à la poursuite d'un rêve éternel de jeunesse, à la croyance éperdue dans la toute-puissance de la sexualité", résume Sollers qui qualifie le livre d'"excellent".
Deux opinions qui contrebalancent les critiques de l'académicien Angelo Rinaldi, le jugeant "aride et obscur", et de Jacques-Pierre Amette (Goncourt) , qui le considère "assommant". "Plaisir de lire ? Nada, c'est la dèche. On n'y compte plus les "tunnels", les envasements, le cérébral surgelé. Le livre tombe. Une pierre, ce livre". "Cela sonne comme une apologie des sectes, en tout cas comme une provocation inutile", estime Jérôme Béglé (Paris-Match) qui prédit "une immense polémique" autour de cet ouvrage qui aborde "tous les sujets qui fâchent": sectes, sexualité, relations hommes-femmes, immigration, science, place du troisième âge dans la société etc. Tentant lui aussi de résumer le livre, il note que "Daniel rencontre un gourou qui promet la peau fraîche et l'orgasme en permanence à ses disciples rassemblés en congrès dans sa résidence fortifiée", aux îles Canaries. "Il n'y a rien qui soit plus aride, plus pauvret et plus obscur en même temps", fait-il valoir, parlant d'une "prose qui coule avec lenteur, comme fuit le robinet de la cuisine qui continue de perdre, goutte après goutte, son liquide sans saveur".
Olivier Le Naire, dans L'Express, juge le livre "total, riche et dense, truffé de formules, d'interrogations pertinentes, de scènes réussies".Mais il manque à l'auteur "cette puissance, cette singularité stylistique qui font la différence (...). Il peut mieux faire, beaucoup mieux. Il l'a déjà prouvé".
Morceaux choisis :
Sur la gauche: "le seul contenu résiduel de la gauche en ces années, c'était l'antiracisme ou plus exactement le racisme antiblancs".
Sur le sida: "une opportunité historique exceptionnelle de dépeuplement raisonné s'était offerte au début du 21ème siècle (...) à la fois en Europe - par le biais de la dénatalité - et en Afrique par celui des épidémies et du sida".
Sur Karl Lagerfeld: "parfait dans le rôle d'un Teuton des origines",
Michel Onfray: "indigent graphomane"
Marc-Olivier Fogiel: "cette petite merde".
Sur la canicule: "seul un pays authentiquement moderne était capable de traiter les vieillards comme de purs déchets".
Sur le clonage: les hommes "veulent des enfants et des enfants semblables à eux afin de creuser leur propre tombe et de perpétuer les conditions du malheur. Lorsqu'on leur propose (...) d'avancer sur un autre chemin, il faut s'attendre à des réactions féroces".

vendredi, septembre 02, 2005

Louisiane

http://www.msnbc.com/modules/interactive.aspx?type=ss&launch=9131216,9107338
http://www.msnbc.com/modules/interactive.aspx?type=ss&launch=9106827,9107338
http://www.msnbc.com/modules/interactive.aspx?type=ss&launch=9133876,9107338

Bon ..c'est pas marrant ...mais bizarrement ..vu que c'Est le sud des USA ...plus pauvres ... Bush a daigné écourter ses vacances de deux jours pour survoler la zone et dire que c'était pas beau ... Sympa le mec ...
Puis là ..il réfléchit pour faire venir les secours internationaux ... ( du genre ...c'est pas grave ...c'est pas NY ???)
J'ai du mal à saisir ça ...
Parait que y avait eu une étude sur les barrages et digues et que ça devait coûter entre 15 et 20 milliards de dollars pour les renforcer ... ils ont décidé que ça en vallait pas la peine ...

Résultat :
ça va leur coûter vingt fois plus cher ... sans compter les décès, les maladies, une partie de l'économie du coin sabotée ....

et là les pilleurs en profitent ...

Des fois ...tu te demandes .... des fois ...

La bêtise humaine n'a pas de limite ...puis trouver de l'Argent pour faire la guerre ...pas de problème ...

pour améliorer la vie humaine ou pour pouvoir vivre en paix ....ppffffff ...pourquoi faire ????

Monde de merde ....

jeudi, septembre 01, 2005

Ca c'est passé lundi matin...

Voilà, un matin qui devait être un matin ordinaire.. c'est à dire un matin à somme toute pareille (ou après le somme tout est pareil)...
C'est le réveil...
Bin quoi... on a tous une bonne raison de se lever, et souvent, le matin...
argent, sexe, bouffe, idéal, insomnie... (petite précision : l'ordre des raisons énumérées ci-avant est tout à fait alléatoire, j'aurais aussi bien pu les classer par ordre alphabétique, et disons-le cette liste n'est pas exhaustive).
Bon, donc ce matin je me suis réveillée parce que j'avais l'impression d'entendre des klaxons de bagnoles, comme si elles étaient bloquées dans un gigantesque embouteillage, alors que :
j'habite au milieu de nulle part en pleine nature, et avant que ne se produise un embouteillage gigantesque dans ma rue, puis dans ma cour...( à moins d'une rave surprise ?) mais c'était seulement mon radio réveil qui s'était remis en fonction après une longue léthargie de 3 semaines ...

Bien, faut donc que j'arrête de rêver!!
Je reste zen, je respire, une belle journée va commencer...
J'attaque par la petite douche vivifiante ... en théorie... et j'arrive mouillante et dégoulinante ... en pratique... devant ma penderie...
Que vais-je enfiler aujourd'hui pour me rendre à mon boulot et me sentir bien et moi-même??
Le tailleur de marque qui a bouffé mes économies? Un sarouel indien et une étole en soie assorties qui transmettent de bonnes vibrations? Bof, à moins que je ne favorise les dessous de ma liquette avec un balconnet pigeonnant en dentelle noire et la suite assortie sous mon jean...

Bon passons au petit dèj : un moment aussi crucial que révélateur : un bol de lait écrémé sans sucre avec une noisette de chicorée pour parfumer, vitamine C pour le tonus dans un verre de jus de pamplemousse, un peu de glucides sous forme de confiture de fraise pour le plaisir, vitamine E pour la libido... et ... libido du matin : chagrin!!

Allez, direction ma ravissante paire de santiags en cuir, et zouhhh... au boulot...

Je viens de rentrer de vacances ... ma peau à ce joli teint mât ... un matin ordinaire... ça s'improvise pas ...