mercredi, avril 19, 2006


la vache ...
c'est quasiment un documentaire ...

Le XXe siècle s’est construit sur l’image.
Cependant, quant à son statut entre média et art de nombreux photographes qui font office de créateur-plasticien ; mais à ces derniers est paradoxalement déniée la reconnaissance artistique. C'est pourquoi on a été tenté d’y voir la trace d’une activité compensatoire , un palliatif au "bovarysme". Elle se déploie non plus seulement comme un regard sur l’altérité , mais sur soi-même , impossible anamnèse, elle entraîne le spectateur dans l’Histoire , qui n’existe que lorsque l’on en est exclu. La recherche comme représentation de l'impossible immortel de l'absence visible par la trace , donne vie à une entité uniquement révélée par la trace lumineuse. L'image s'instaure comme un analogon de la présence , copie et double d’une réalité et elle peut se situer en un symbolisme intermédiaire entre ritualisme et les menaces d’une vie inquiétante des images. Ou, pour reprendre des termes littéraires on serait passé de la mimésis à l’analogie , qui se joue sur l’axe de la contiguïté , de la métonymie.
Enfin, l'image s’éloignant de plus en plus de la réalité , n’en propose que des traces, des morceaux décomposés et recomposés.
L’aventure photographique se décompose en studium et le punctum , ce qui dérange intimement : Car si le studium est codé éthiquement , socialement le punctum ne l’est pas. Il fait sortir la photo hors de son cadre ; aussi bien en ce qui concerne sa diffusion sociale que pour les quelques réflexions esthétiques qu’elle a suscitées la photographie semble ainsi condamnée à végéter en marge du médium beaucoup plus puissant qui s’est développé à partir d’elle, le cinéma.
Il met en relation trois éléments : la nature ou l’objet la caméra et ses spécificités et le sujet qui regarde ...

ppfff j'croyais pas pouvoir m'en sortir ....la vache ....

1 commentaire:

Okapi a dit…

ehehe...génial...le V de la Vache qui rie il fait un peu Gauliste, non ?