Ode à la poésie

Oui je sais, la poésie est relativement absente au sein de cette tribune paisible et voluptueusement calme.
Je profite de ces quelques instants pour me recueillir et réfléchir sur le devenir du genre humain et la possibilité quasi utopique d'un quelconque espoir d'un apprentissage de base de la vie en communauté.

Mais je m'égare ( la r12 dans la cour comme me disait Tony le Marseillais lors de nos concours de pièces de 10 francs contre le mur : Le plus proche gagnait le pactole !) et le sujet de ce soir, de ce matin devrais-je dire, perdu dans mes brumeuses insomnies face à un livre ou un écran d'ordinateur et un si terre à terre logiciel de photo ou de 3D, n'est autre que la poésie humaine et masculine de surcroit : L'état brut d'une pensée à moitié dissimulée et à moitié ravalée dans les tréfonds abyssiniens de nos neurones agités par des tressaillements illicites d'intelligence en devenir.

Mais les images modernes nous avouent tout. Elles laissent leurs émotions jaillir et se répandre sur l'écoute sensible de l'Autre : Le Réceptacle béni et adoré : La Damoiselle esseulée, LA Douce et Belle Étrangère farouche mais séductrice.


Ces images m'ont secouées jusqu'au moi intérieur.
Une telle brutalité poétique aussi soudaine me laisse pantois et sans voix.
De plus la rime suit et je ne me tiens point rigueur
D'une langue qui vit en omettant toute sueur.

Je n'en dirai pas plus. De peur de trop en dire et de révéler la vraie nature de ce sus-dit pur instant de poésie extatique si je puis dire.




Mais ou va le monde ?

Je vous le demande ...