mardi, mai 03, 2005

Mémo des maux, mes mots démo

Si Ubin devait sortir de sa coquille il ressemblerait sans doute à un escargot SDF.

Ubin, c’est un poême qui se dit à l’envers, les yeux clos tournés vers le ciel bleu , à la bouche une fleur ; le corsage légèrement entrouvert sur le cœur…

Ubin, c’est la source de mon émoi...et moi...aime-moi; répétait l’écho, chaos, K.O.
Mais toujours la peine-ombre et cent doutes m’assaillant, libérait le poison et s’insinuait déveine dans mon sang.

Ubin, vît toujours. Et même tous les jours.
Moi, je ne meure jamais ; même pas en rêve.
Des fois, je rêve justement qu’il est allongé par terre, blanc et froid : et ses yeux de marbre noir me fixent, et m’attirent.
Je marche alors vers lui irrésistiblement, et m’allonge sur lui. Son âme se déshabille de son costume de cadavre comme d’un costume de bal, et la mienne est aspirée pour s’emprisonner à l’intérieur de ce qui a été lui.
Je me retrouve là, vivante, mais coincée en lui.
Et les yeux grands ouverts, saisie d’un effroi glacial je le vois partir au loin, impuissante.
Je clame silencieusement ce premier vers d’un poême de baudelaire « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant »
Et l’écho, chaos, K.O., répète à l’un fini ou l’autre commençant : « pénétrant, peine-être-en… peine … être en peine…»

D.J.
(extrait du journal de Debility Jane, Pas sûre d’être née bulleuse)

1 commentaire:

El Ultimo Bastardo a dit…

Mémo des maux, mes mots démo
Ultimes maux, Ultimo
Evacuation des eaux ou des os
Multiplication
Multiples Complications
Décalcification des Os-rdres
Désordonnés ...
Reprendre c'est voler ...


désolé ....
ok je m'en vais ...

allez ...la bise