mercredi, novembre 28, 2007

Le slip du Grizzly

El Grizzly était parti chez Ramon pour tâter de la planche et du bois d’arbre afin d’assouvir leur passion pour la confection de choses bizarres avec une longue turgescence d’un côté et un trou de l’autre …

En gros … faire des guitares et pas pour couturières . Mais bon, l’histoire ne commence point ici. Ce n’était que la mise en situation de l’environnement subséquent à ce qui allait suivre … Tout semble bien se passer ( quelques bières, quelques clopes, pas ou peu de substances illicites …).

Après quelques heures à l’intérieur, il est temps de rentrer dans ma grotte se dit le Grizzly … Demain y a du boulot, il faut se lever tôt.

Chez Ramon, il fait 23 degrés à l’intérieur ( je parle de son habitacle naturel, bien évidemment et non de sa température anale ) et à l’extérieur, il doit bien faire entre -5 et -8 degrés Celsius … et il a plu 2 jours auparavant !

Finalement, El Grizzly décide de repartir seul, sans que Ramon ne l’accompagne à la porte pour un ultime bye-bye avec mouchoir et autre …

Erreur grave.

Au moment de poser son pied sur la première marche, El grizzly sent soudain le sol se dérober sous lui !

Il tente de s’agripper à la rambarde mais manque son coup (et manque de se briser le cou en même temps – Comme quoi « Un homme avertit en vaut deux » c’est pas faux mais c’est pas malin non plus …).

Évitant de peu la fracture ouverte du coccyx ( oui je sais ça doit faire mal et l’image est atroce …pensez-y bien, vous allez voir que ça donne un peu envie de vomir aussi …quand même) grâce au judicieux achat ( qu’il ne m’a toujours pas payé d’ailleurs) d’un kimono pour ses cours de claques dans la gueule hebdomadaire ( à une ou deux bosses ?), il tente de se récupérer de l’autre main et frappe de plein fouet , malencontreusement ( ben oui …) le dessous de la rampe avec son petit poing qui aussitôt opère un éclatement de la chair afin de manifester son mécontentement !

Le choc est brutal. El Grizzly se sent tétaniser par le froid ( et la douleur un peu aussi ) et se dit que s’il reste ici, il risque de mourir de froid ou bien se faire bouffer par les loups ou les ours polaires de NDG …

Il doit se ressaisir … Il faut qu’il se relève et affronte le trajet de retour avant que la paralysie atteigne tous ses membres.

La douleur est intense mais, faisant fi des lois de la pesanteur et du comment, du pourquoi, du parce que, du passage de l’enfance à l’adolescence, il reprend son chemin, sans même jeter un œil derrière lui (si cela se trouve, il aurait pu voir Ramon se marrer comme une tanche (si ça existe une tanche qui rigole!!! Eh oh, c’est moi qui relate l’histoire là !) derrière sa fenêtre .

Péniblement, il atteint le métro. La sueur inonde son front et son râle est maintenant couvert par le bruit des rames, monstres mécaniques qui se foutent de la décrépitude sociétale ( ouais c’est bizarre comme nom mais j’aime ça l’utiliser !) et qui continuent d’ingurgiter et de dégurgiter des clients anonymes (parfois alcooliques) .

Ces mêmes clients jettent des regards suspicieux à El Grizzly. « Pfff, Qu’est ce que j’ai encore fait merde ? » pensa-t-il. (Ntd : El Grizzly est un peu Calimero sur les bords parfois ). Les gens l’évitent et s’écartent même ! Il réalise alors que sa main gauche pisse le sang ( suite à l’éclatement de l’épiderme supérieur lors de sa tentative de double vrille arrière sans filet).

Obligé de s’acheter un paquet de mouchoirs en papier ( pas de pub sauf si on me paye pour !) , il enveloppe sa main tel Rocky rentrant de son entraînement dans la boucherie du coin …

Ce matin : Clinique _ Foulure manifeste au poignet droit …Radiographie à prévoir aujourd’hui ou demain, on vous appellera quand on aura un créneau (c’est toujours agréable ce sentiment d’urgence et de sentimentalisme exacerbé en même temps) - Bleu à la fesse droite ( je n’ai point vérifié, je le crois sur parole – c’est un copain quand même !) – jointures meurtries avec de beaux petits pansements sur la main gauche et un peu mal à la colonne vertébrale ….

C’était vraiment une belle soirée pour El grizzly …

Alors pour vous changer les idées, voici quelques petites anecdotes « rugbyesques » ( Merci à Rovello Incorporated pour la liste) :

Les meilleurs de Bernard LAPORTE : un grand moment !!!

"Louper un plaquage, c'est comme enculer un collègue, ça se fait
pas !"

"Putains les mecs, si j'ai des demis, c'est pas pour que les
trois-quarts fassent les choses à moitié !"

"Mon pauvre garçon, t'as les mains grandes comme un paquebot, le
ballon il est gros comme une olive, et t'arrive pas à choper une
gaillole en touche !"

"Les gars, attention à celui-là, il réfléchit avec les bras !"

"Les gars si on est plaqué, on essaye de rester debout !"

"Aujourd'hui les gars, on va se regarder dans les yeux, et on
verra bien si on a des couilles !"

"Dédé, je compte sur tes coups de pied gastronomiques !"

"On était remontés comme des baraques a frites."

"Les gars, le rugby, c'est comme une partouze, tant qu'il y a des
trous il faut les prendre !"

"Eh les gars on n'est pas venus jusqu'ici déguisés en feuille de
chou pour se faire brouter le cul par des lapins !"

"Un match de rugby, ça ne se gagne pas avec la tête, ça se gagne
avec les couilles !"

"Isole toi si tu veux, mais jamais seul."

"Les mecs aujourd'hui, c'est Verdun, y'a personne qui passe !»

"Aujourd'hui, les gars, y pas de joueurs de la B, y a pas de
joueurs de la première, on est un groupe électrogène !"

"Ceux d'en face c'est des idiots. Dans leur vallée ils se
reproduisent entre eux depuis des générations, d'ailleurs leur pilier
droit il a une oreille au milieu du cul !"

"Bon les gars, en face c'est que des cons, alors au premier
regroupement, il faut qu'ils discutent avec les taupes !"

"Entre les manchots d'en face et vous qui ressemblez à des culs
de jattes, y'a plus que Lourdes pour nous sauver !"

"Bon, les gars, on est chez nous, alors d'entrée, je veux qu'on
joue chez eux.

"Quand tu relances, tu vas pas vers l'exter. Plus tu t'isoles,
plus tu es seul. Et à la fin tu es dehors !"

"Bon, Babar, tu vas me ranger ton bordel et tu vas commencer à
plaquer. Parce que tes deux cotons tiges de secondes lignes, ils vont
finir par te marcher sur la piche (...)"

"Aujourd' hui on va jouer simple : les avants devant, les
arrières derrière !"

"Sur la première mêlée Peyo, je veux que ton pilier en face il
tutte le grillon"

"Putain les gros, je comprends rien : Touche pour nous sur leur
22 m, vous faites une cocotte de 30 mètres et on s'écroule à 5 mètres.
C'est quoi ce bordel ?"

"Cet après midi vous avez carte bleue !"

"Le huit de devant, c'est cinq copains !"

"On est au pied du mur, maintenant les gars, il faut le
construire !"

"D'accord on mène, mais il faut garder les pieds sur la tête"

"Les gars, il va falloir s'y mettre. Sortir les mains des poches
parce que si vos couilles explosent, Y'en a un paquet qui vont devenir
manchots !"

"Y a plus de trois quarts que d'avants dans les regroupements.
C'est plus du rugby, c'est le Bolchoï en plein air !"

"Les gars un maul c'est comme une partouze : si on est mal placé
on se fait enculer."

"Bon, les gars, on n'oublie pas la règle des trois P : POUSSER,
PLAQUER, COURIR !"


12 commentaires:

Anonyme a dit…

Ahahahahhh c'est tellement bien raconté ! je ne devrais pas rire, il s'est fait mal le bougre quand meme... Neanmoins, je crois que tu as commis une erreur dans ton recit. Il me semble qu'il ait passé sa radio ce matin et qu'il attende pour les resultats, a savoir brisure, fracture ou peut-etre meme amputation a prévoir.
Mais le positif dans l'histoire, c'est qu'il ait eu la brillante idée d'oublier ma Les Paul dans le sous-sol lugubre de notre Ramon, avant de se vautrer comme une merde dans l'escalier...
Remarque, au pire je l'aurais envoyé en réparation chez AJL..ahahaha...

Anonyme a dit…

Fallait pas casser la lame de ma scie.......

enfin attend quelques semaines avant de reprendre la luthisterie, sinon les clients vont se plaindre.

-=elgrizzly=- a dit…

HAHAHAHAHA!!! Tres joliment raconter! Mais la realite fut tout autre: jme suis ecrase comme une merde au bas des escaliers de chez Ramon (en partant du haut bien evidemment)

PS: si il faut se vautrer comme une merde pour avoir droit a une colonne dans ton quotidien jvous previens que jvais plus beaucoup bosser moi!

PS2: tu fais bien de me rapeler pour le kimono... =)

Anonyme a dit…

PS3: genre.... comme si tu avais oublié de lui payer... pfff

El Ultimo Bastardo a dit…

XBOX360 : De Kossé ?

Okapi a dit…

Mais pourquoi qu'il est pas retourné chez Ramon !?
J'comprend pas !?
Ahlalala......bon j'men vais prendre un café moi...y a pas une AJL dans le coin !?

ok ===>

El Ultimo Bastardo a dit…

El Grizzly n'a pas osé retourner chez Ramon ... Dans un instant de lucidité, il s'est dit que s'il s'asseyait chez Ramon, il pourrait rester paralyser et ne plus jamais se relever ... et il a du s'imaginer des trucs à la Pulp Fiction ...alors il a préféré tracer !

J'te jure ...au fait El Piero, ils avancent les dessins ? Je peux m'y mettre aussi mais je raconte mieux que je ne dessine ...
ou alors Ramon ...mais il risque encore de me mettre des turgescences partout ( sur le blog je précise !!!) et on va se faire foutre dehors !!!

Anonyme a dit…

je vais de ce pas choper la pelle et faire la fête à cette couche de glace sur les marches! (osti de tabarnac de froid qui sert à rien!!!)et je reste polie...
soigne toi.
B.

DeluxeMan a dit…

Jeter de l'eau dans les marches de son voisin en hivers, quel coup pendable!

druzilla a dit…

Mais finalement c'est quoi le rapport avec le titre???
C'est vrai que j'ai loupé moult moult épisodes ... mais bon, quand même...
Druzi

Anonyme a dit…

heu ...je crois que "slip" en inglish ça veut dire glisser...je crois...
B.

druzilla a dit…

Vouiiiiiiiii!!! c'est bien ça!!
Ha! oui!!
Le titre est bien alors ...