vendredi, décembre 10, 2004

La pelle du grand barge

Aujourd'hui c'est vendredi et j'ai décidé de construire un vaisseau spatial avec l'enveloppe de cire rouge des "babybel".
C'est sympa, ils en ont sorti aussi en jaune, et avec "Bonbel", ils sont oranges...

Je voudrai aussi que mon vaisseau spacial ait deux grandes ailes sur lesquelles je pourrai coller la tête de la vache qui rit dans son triangle, cela représenterait mon sigle sidéral à travers la galaxie.
Je voudrai bien rencontrer un vrai alien ou deux.
Pas plus, parce qu' après il faut apprendre à communiquer avec eux, et s' ils se mettaient à parler tous en même temps, on ne pourrait pas se comprendre.
J'en ai rencontré plein des aliens depuis ma naissance, on ne les reconnait pas toujours tout de suite, parce qu'ils ne ressemblent pas à ceux des films. Ceux des films ils font toujours peur, et en plus ils sont moches et ça les rends méchants.
Les E.T. que l'on cotoie se sont fondus dans notre société, on dit qu'ils vivent en symbiose. Ils nous l'ont surtout mis en douceur, car ils occuppent les postes les plus importants : ils sont dirigeants, présidents, chef des armées, rebels, dictateurs...
J'ai un truc secret pour repérer les autres Aliens, les anonymes, ceux qui n'ont pas "réussit".
Mais comme tous les secrets, il ne m'est pas permis de le révéler ici.

Une fois, j'ai eût un petit chien, je l'avais appelé Pruno, parce que c'était un garçon-chien avec des boucles prunes.
On était comme les deux doigts de la main, comme Tintin et Milou, Samy et Scoubidoo, Dingo et Plutôt, Obélix et Idéfix, Lilo et Stitch... et puis il a dû mourir, pour une raison que je n'ai pas su.
Je l'ai inhumé avec quelques croquettes de sa marque préférée, et j'ai laissé pourrir sa carcasse dans le sol humide.
Enfin... j'ai cru qu'il allait pourrir en paix... mais la nuit qui a suivie mon deuil, une éblouissante lumière s'est emparée du jardin et sans bruit est retournée s'éteindre au firmament.
Maintenant, je sais, qu'ils ont pris Pruno pour lui offrir une vie meilleure, une résurrection immortelle dans un paradis pour chien où les nuages seraient en os, et où il y aurait pas de chats.
C'est aussi pour ça que je voudrais trouver quelqu'un qui connaît bien l'univers, et qui voudrait partir avec moi dans mon vaisseau spécial.
A deux j'aurai moins peur des trous noirs ...

Bon, faut pas que j'oublie que j'ai un abri anti-accarien à construire aussi. Alors, je vous lèche comme aurait dit ce bon Pruno à jeun!

D.J.
(extrait du Journal de Corps de Debility Jane, chapitre VIII, cent fois, ni estomac)








3 commentaires:

El Ultimo Bastardo a dit…

T'as fumé ? En tout cas c'est très bien !!

Ça change de mes posts-illons ...ça compense pour ma bile fielleuse et mon réalisme exacerbé de merde ...

Ma pensée du jour :

Un pessimiste est un optimiste avec beaucoup d'expérience ...

mais bon ...vous en faites ce que vous voulez ...

Anonyme a dit…

fumme ce que tu peux,
tu ne sais pas qui te fummera.

El Ultimo Bastardo a dit…

Bone idée tiens ... ça va me calmer les nerfs un peu ...ou si peu ... sirupeux sont les volutes qui caressent ma trachée et insidieusement nourrissent mon cancer caché ...

C'est marrant le Temps me répond et je parle au Temps (en 2 mots ?)